Voici les dernières nouvelles en provenance de Birmanie samedi 20 novembre. La répression est toujours à l’ordre du jour.
Nous publions ici les derniers chiffres et évènements selon l’Association d’aide aux prisonniers politiques (AAPP) et Radio Free Asia (RFA).
Au 20 novembre, 1 281 personnes sont désormais confirmées tuées par ce coup d’État de la junte. C’est le nombre vérifié par l’AAPP, le nombre réel de décès est probablement beaucoup plus élevé.
7 436 personnes sont actuellement en détention. 296 personnes ont été condamnées, dont 26 à mort (dont 2 mineurs). 1 954 personnes échappent aux mandats d’arrêt. 118 ont été condamnées par contumace, dont 39 condamnées à mort par contumace. Au total 65 condamnés à mort.
La junte birmane arrête un ancien rappeur pour “terrorisme” Phyoe Zeyar Thaw, l’un des principaux collaborateurs du gouvernement déchu. Il a été accusé d’avoir planifié des attaques contre des cibles militaires.
Des militants ont enduré des conditions lamentables pendant leur détention dans la prison d’Insein depuis que l’armée a pris le pouvoir lors d’un coup d’État, selon une ancienne détenue, qui a déclaré à RFA avoir survécu au COVID-19 et à d’autres maladies dans l’établissement et reste hantée par son expérience malgré sa libération le mois dernier.
Un groupe de défense des droits de l’homme demande justice après que des soldats fidèles à la junte birmane aient prétendument violé deux jeunes femmes lors d’un raid dans un village de la commune de Tedim, dans l’État de Chin, affirmant que l’incident met en évidence la façon dont l’armée a utilisé la « violence sexuelle comme arme »
Le 14 novembre, des soldats sont arrivés au village de Yaykyi Pauk dans le canton d’Amarapura, dans la région de Mandalay, pour arrêter Htay Aung. N’ayant pas trouvé le membre du parti NLD, ils ont retenu son fils de 13 ans en otage.