Les ministres des affaires étrangères du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis et du haut représentant de l’Union européenne ont publié mardi 23 février un nouveau communiqué condamnant le coup d’État militaire survenue en Birmanie.
Nous diffusons ici le communiqué des ministres du G7
Nous, les ministres des affaires étrangères du G7 de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni et le haut représentant de l’Union européenne, condamnons fermement les violences commises par les forces de sécurité birmanes contre des manifestations pacifiques. Nous présentons nos condoléances pour les pertes de vies humaines. L’armée et la police doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter les droits de l’homme et le droit international. L’utilisation de balles réelles contre des personnes non armées est inacceptable. Toute personne répondant par la violence à des manifestations pacifiques doit être tenue pour responsable.
Non à l’intimidation et à l’oppression
Nous condamnons l’intimidation et l’oppression de ceux qui s’opposent au coup d’État. Nous exprimons notre inquiétude face à la répression de la liberté d’expression, notamment par le black-out de l’internet et les changements draconiens apportés à la loi qui répriment la liberté d’expression. Il faut mettre un terme au ciblage systématique des manifestants, des médecins, de la société civile et des journalistes et lever l’état d’urgence. Nous continuons à demander un accès humanitaire complet pour soutenir les plus vulnérables.
Nous restons unis dans la condamnation du coup d’État en Birmanie. Nous demandons à nouveau la libération immédiate et inconditionnelle des personnes détenues arbitrairement, notamment le conseiller d’État Aung San Suu Kyi et le président Win Myint, et nous continuons à soutenir le peuple birman dans sa quête de démocratie et de liberté.