Nous publions ici une tribune du gouvernement birman en exil.

Après la pandémie de COVID-19, le coup d’État militaire, le cyclone Mocha, le typhon Yagi et les déplacements massifs de population causés par la guerre, la Birmanie vient d’être frappé par un séisme dévastateur le 28 mars, aggravant encore la vulnérabilité de millions de civils déjà éprouvés. On peut légitimement douter de la capacité de la junte militaire à prêter assistance aux victimes du séisme et à ne pas détourner l’aide internationale (comme à son habitude).

Et pourtant, la junte intensifie ses attaques contre les civils comme les bombardements du 14 mars à Let Pan Hla (31 morts) et du 16 mars à Nawnghkio (14 morts). Il est clair que le régime de Min Aung Hlaing ne cherche pas la paix.

La récente visite de Min Aung Hlaing en Russie et au Bélarus illustre l’isolement du régime et ses alliances cyniques. Tandis que les crimes de guerre s’accumulent, le dictateur cherche armes et reconnaissance diplomatique, pendant que des enfants meurent sous les bombes et que des millions fuient les violences.

Face à cela, le soutien à la résistance démocratique — incarnée par le Gouvernement d’unité nationale (NUG) et ses alliés — doit être renforcé. Comme pour l’Ukraine, la France et l’Europe doivent intensifier leur soutien au NUG et aux populations birmanes qui luttent pour leur liberté et leur survie.

Ne rien faire, c’est laisser triompher la barbarie. Il est temps d’agir.

La révolution vaincra ! #အရေးတော်ပုံအောင်ရမည်

Nan Su Mon Aung
Représentante en France du NUG

Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici.