La réponse est évidemment non. Les communiqués pleuvent pour dénoncer le coup d’État militaire survenu en Birmanie lundi 1er février. Mais quelles conséquences ? Dernier communiqué en date: celui du G7, le club des pays les plus riches dont le prochain sommet se tiendra au Royaume Uni. Gavroche le relaie. L’information, toute l’information….Sans avoir trop d’illusions.
Nous reproduisons ici une déclaration des ministres des affaires étrangères du G7
Nous, les ministres des affaires étrangères du G7 du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique et le haut représentant de l’Union européenne, sommes unis pour condamner le coup d’État en Birmanie.
Nous sommes profondément préoccupés par la détention de dirigeants politiques et de militants de la société civile, notamment la conseillère d’État Aung San Suu Kyi et le président Win Myint, et par le ciblage des médias. Nous appelons les militaires à mettre immédiatement fin à l’état d’urgence, à rétablir le pouvoir du gouvernement démocratiquement élu, à libérer toutes les personnes injustement détenues et à respecter les droits de l’homme et l’État de droit. Les résultats des élections de novembre doivent être respectés et le Parlement doit être convoqué dans les plus brefs délais.
Circulation de l’information très préoccupante
Les restrictions imposées par l’armée à la circulation de l’information sont très préoccupantes. Les civils, y compris la société civile et les médias, ne doivent pas faire l’objet de représailles sous quelque forme que ce soit. Nous demandons également un accès humanitaire sans restriction pour soutenir les plus vulnérables.
Les ministres des affaires étrangères du G7 rappellent leur communiqué de 2019 dans lequel nous avons réaffirmé notre engagement en faveur de la transition démocratique, de la paix et de la responsabilisation de la Birmanie en matière de violations des droits de l’homme et d’abus.
Nous sommes aux côtés du peuple birman qui souhaite un avenir démocratique.