Ils sont les otages de la junte militaire désormais au pouvoir en Birmanie. Les opérateurs de télécommunications étrangers, comme le norvégien Telenor, sont tenus de respecter les nouvelles règles édictées par le gouvernement putschiste. L’opérateur de télécommunications norvégien Telenor s’est déclaré lundi 15 février inquiet pour la sécurité de ses employés.
La junte militaire birmane est résolue à mettre au pas les opérateurs de télécommunications.
Elle a déjà a forcé à plusieurs reprises les fournisseurs d’accès Internet à fermer ou à restreindre l’accès depuis qu’elle a pris le pouvoir. Le norvégien Telenor a tenté de faire preuve de transparence en dressant la liste des coupures ordonnées sur son site web.
Problème: celui ci indiqué dimanche qu'”il n’est actuellement pas possible pour Telenor de divulguer les directives que nous recevons des autorités” en Birmanie, ajoutant que “nous regrettons profondément que la liste sur ce site ne soit plus mise à jour”.
Telenor est active en Birmanie depuis 2014 et l’année dernière, elle y a employé 747 personnes.