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BIRMANIE – POLITIQUE : Pas de nouveau coup d’État, promet la junte militaire

Date de publication : 14/08/2024
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L’armée birmane a démenti mercredi 14 août des rumeurs faisant état de l’arrestation du chef de la junte suite à un nouveau coup d’État, qualifiant ces informations de “propagande” diffusée par des “traîtres” avant la visite du chef de la diplomatie chinoise.

 

Mardi, plusieurs messages sur les réseaux sociaux ont affirmé que des généraux avaient arrêté Min Aung Hlaing dans la capitale, Naypyidaw, pour le remplacer à la tête de la junte.

 

Il s’agit de “propagande (…) dans le but de perturber la paix et la stabilité du pays”, a déclaré cette dernière dans un communiqué, accusant ceux qui diffusent ces informations d’être des “traîtres”. “Le chef de l’État et les autorités s’acquittent ensemble de leur responsabilité nationale”, a-t-elle ajouté.

 

Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, est attendu en Birmanie ce mercredi pour s’entretenir avec Min Aung Hlaing.

 

Cette visite “vise à approfondir la coopération bilatérale mutuellement bénéfique dans divers domaines”, a déclaré mardi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

La Chine est l’un des principaux alliés et fournisseurs d’armes de la junte, mais les analystes estiment qu’elle entretient également des liens avec les groupes armés ethniques qui détiennent des territoires près de sa frontière.

 

Ces dernières semaines, une alliance de groupes armés ethniques a repris des territoires à la junte dans le nord de l’État de Shan (nord), qui borde la province chinoise du Yunnan.

 

Le territoire perdu par la junte comprend son poste de commandement pour le nord-est à Lashio, où vivent environ 150 000 personnes.

 

La prise de ce siège militaire régional, une première depuis le coup d’État, a suscité de rares critiques publiques de la part du camp pro-armée.

 

Min Aung Hlaing a accusé l’alliance de recevoir des armes, notamment des drones et des missiles de courte portée, de la part de forces “étrangères” qu’il n’a pas nommées.

 

La dernière visite d’un ministre des Affaires étrangères chinois en Birmanie remonte à mai 2023, lorsque Qin Gang avait rencontré Min Aung Hlaing.

 

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