Étonnante absence. Un communiqué des chefs d’État Major occidentaux condamnant la répression en Birmanie ne porte pas la signature du chef de l’armée Française. Quelles explications ? Pourquoi cette absence ? La France avait toutefois publié un communiqué presque similaire la veille, via son ambassade à Rangoun.
Nous reproduisons ici le communiqué des Chefs d’État Major publié dimanche 28 mars
Le texte qui suit est une déclaration conjointe des chefs d’état-major de la défense de l’Australie, du Canada, de l’Allemagne, de la Grèce, de l’Italie, du Japon, du Royaume du Danemark, du Royaume des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la République de Corée, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique.
En tant que chefs de la défense, nous condamnons l’utilisation de la force létale contre des personnes non armées par les forces armées de la Birmanie et les services de sécurité associés.
Une armée professionnelle respecte les normes internationales de conduite et a pour mission de protéger – et non de blesser – les personnes qu’elle sert.
Nous demandons instamment aux forces armées birmanes de cesser la violence et de s’efforcer de restaurer auprès du peuple birman le respect et la crédibilité qu’elles ont perdus par leurs actions.