Les États-Unis et leurs partenaires viennent d’imposer de nouvelles sanctions en réponse aux violences commises par la junte contre le peuple birman. Ces sanctions touchent 22 responsables birmans et des entreprises minières et technologiques qui soutiennent le régime.
Les restrictions empêchent les entités sanctionnées de faire des affaires avec les États-Unis et interviennent alors que le consensus international se renforce contre le régime militaire.
Dans une résolution du 18 juin, 119 États membres des Nations unies ont condamné la violence de l’armée birmane et soutenu les efforts régionaux visant à résoudre la crise.
“Un système construit sur la brutalité et les effusions de sang ne survivra pas”, a déclaré le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Volkan Bozkir, en annonçant la résolution.
L’Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé le 21 juin de nouvelles sanctions à l’encontre de responsables militaires et d’entreprises birmans pour de graves violations des droits de l’homme et pour avoir sapé la démocratie et l’État de droit.
“Aux côtés de nos alliés, nous imposons des sanctions aux entreprises liées à la junte militaire du Myanmar, en ciblant les finances de ce régime illégitime”, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab.