Des interrogations émergent sur la possibilité de raids menés par les autorités thaïlandaises à la demande de la junte birmane, après une opération contre un centre de soutien pour les Forces de défense du peuple (PDF) tenu par des opposants birmans dans la province de Mae Sot.
Lundi, la police et les services d’immigration thaïlandais ont effectué une descente au bureau d’opposants birmans à la junte vivant à Mae Sot. Selon ces derniers, leur maison servait de lieu de stockage pour des produits alimentaires destinés aux personnes déplacées en Birmanie.
“Nous avons tous des documents valides et respectons la loi thaïlandaise. Dans cette pièce, nous stockions des produits alimentaires qui ont été donnés”, a déclaré Nweoo Naing, enseignant du Mouvement de désobéissance civile (CDM) et leader du groupe de soutien à la révolution Nwe Oo Taman.
Nweoo Naing a affirmé que les autorités thaïlandaises avaient confisqué leurs téléphones, agi de manière agressive et les avaient forcés à retirer des photos de la conseillère d’État birmane Aung San Suu Kyi et du président Win Myint, tous deux emprisonnés depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021.
Une vidéo sur ce compte Twitter montre un incident au cours duquel fonctionnaire thaïlandais a été vus en train de donner un coup de pied à l’un des locataires birman.
Did Thai Authorities treat such to junta soldiers who ran into 🇹🇭Thailand? @Thavisin @MFAThai
Khit Thit released a clip of fund raising office by a CDM teacher being raided at Maesot, due to SAC request. Potraits of President Win Myint and State Counsellor Daw Suu were removed. pic.twitter.com/xp1t5DhNhB
— ˙ʞ ๅǝᴉɹqɐꓨ 🇲🇲🏳️🌈 (@kokomdy) June 11, 2024
Les autorités thaïlandaises ont soutenu que leurs actions étaient nécessaires pour prévenir les activités illégales et garantir la sécurité nationale.
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