Au moins 569 Rohingyas sont morts ou portés disparus en mer en 2023, soit le bilan le plus élevé depuis 2014, a annoncé mardi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Ces décès se sont produits lors de tentatives de traversée de la mer d’Andaman ou du golfe du Bengale par près de 4 500 Rohingyas, a précisé le HCR dans un communiqué.

Les survivants ont raconté des récits horribles d’abus et d’exploitation durant le voyage, y compris des violences basées sur le genre, selon le communiqué du HCR.

La majorité de ceux qui tentent ces voyages sont des enfants et des femmes – environ 66 % de ceux qui s’embarquent dans ces voyages mortels. Les réfugiés sont partis du Bangladesh et, dans une moindre mesure, de Birmanie.

Plus d’un million de musulmans rohingyas de Birmanie vivent dans des camps dans le district frontalier bangladais de Cox’s Bazar, la plupart après avoir fui une répression militaire en Birmanie en 2017.

La Birmanie est dirigée par des militaires depuis le coup d’État de 2021 et la junte a montré peu d’empressement à reprendre les Rohingyas, qui ont longtemps été considérés comme des étrangers en Birmanie, à qui l’on refusait la citoyenneté et qui étaient victimes d’abus.

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