Des centaines de Taïwanais victimes d’un trafic vers le Cambodge sont retenus prisonniers par des gangs d’escrocs des télécommunications.
Les forces de police de Taïwan, de Chine, de Hong Kong, de Macao et du Vietnam ont lancé d’importantes opérations pour secourir leurs citoyens et mettre un terme aux réseaux de trafiquants.
Les trafiquants, dont beaucoup sont liés à des triades bien connues, ciblent principalement les jeunes asiatiques via les médias sociaux, leur proposant un travail bien rémunéré et un hébergement dans des pays comme le Cambodge, la Thaïlande, la Birmanie et le Laos. À leur arrivée, ils leur confisquent leur passeport et les vendent souvent à différents groupes, les obligeant à travailler dans des bureaux qui gèrent des escroqueries illégales par téléphone ou en ligne.
Victimes taïwanaises et vietnamiennes
Les plus grandes cohortes de victimes semblent provenir du Vietnam et de Taïwan. Selon les autorités taïwanaises, près de 5 000 citoyens ont été enregistrés comme se rendant au Cambodge et n’en revenant pas. La police a déclaré avoir identifié au moins 370 d’entre eux comme étant retenus contre leur gré, mais les victimes ont déclaré que le nombre était probablement beaucoup plus élevé.
Au moins 46 personnes sont rentrées à Taïwan au cours des derniers mois. Certaines ont déclaré qu’elles ou d’autres personnes avaient été forcées de signer des contrats et avaient été agressées, violées, privées de nourriture et d’eau et fréquemment menacées. Les sauvetages ont été contrecarrés ou compliqués par l’insuffisance des services de police et la corruption au Cambodge. Selon des rapports variables, les auteurs de ce trafic sont des taïwanais, des chinois, des thaïlandais et des cambodgiens.
Ces dernières semaines, l’Asie a fait grand cas de ce réseau de trafiquants. La semaine dernière, une vidéo virale montrait des dizaines de Vietnamiens fuyant un casino situé à la frontière cambodgienne. Poursuivis par des gardes armés de bâtons, ils s’enfuyaient d’un bâtiment et sautaient dans une rivière pour franchir la frontière vietnamienne à la nage.
Bonjour,
J’aime bien votre site mais contrairement à ce que vous indiquez, cet article n’a pas été rédigé par votre rédaction. Il provient quasiment mot pour mot de l’article de Helen Davidson publié le 23 aout par the Guardian.
https://www.theguardian.com/world/2022/aug/23/hundreds-of-taiwanese-trafficked-to-cambodia-and-held-captive-by-telecom-scam-gangs?fbclid=IwAR29YX4fcU8s1CPdGpfj2eyzQVES4gsDlaNWXvs_Xz388sJTP9vKU908BUA
Je l’ai moi même traduit partiellement et publié sur FB le 24 août mais j’ai pris soin de renvoyer à la lecture du quotidien anglais. Merci de bien vouloir respecter l’éthique journalistique en rendant à César ce qui lui appartient.
Confraternellement
Krystel Maurice
Chère Madame,
Ravi de savoir que nous vous comptons parmi nos lectrices. Merci aussi de nous indiquer que vous tenez une page Facebook sur le Cambodge et que vous avez cité le Guardian. Il arrive régulièrement que nos articles ou informations soient reprises en anglais par des internautes telles que vous et nous n’en prenons pas ombrage. Le Guardian a une audience anglophone et nous l’avons dans le passé souvent cité. Un grand merci pour votre souci de l’éthique journalistique qui, dans ce cas, n’est pas en cause. L’information a été publiée après, alors que d’autres sites anglophones l’avaient déjà reprise. Mais nous allons faire preuve de plus de vigilance, promis. Continuez de nous lire et si vous le souhaitez, indiquez nous comment parler de votre page FB si elle contient des informations sur l’Asie du Sud-Est. Et nous serions ravis de vous accueillir comme contributrice si vous le souhaitez ! N’hésitez pas !