C’est un article du Figaro, signé par Sébastien Faletti, qui a le mieux résumer le jeu de chat et la souris que se livrent, autour de Sihanoukville, les Chinois et les occidentaux. Enjeu ? le port de Ream, à proximité de la ville déjà remplie de casinos chinois, où les navires de l’armée populaire chinoise ont commencé à accoster.
Cette base encore balbutiante peut-elle devenir un nouveau Djibouti, comme l’écrivait le Wall Street Journal ? Le correspondant à Pékin du Figaro, toujours très informé, signale l’arrivée récente à Sihanoukville d’équipes d’ingénieurs chinois. Il signale que le chantier de modernisation de la base a été inauguré par l’inamovible ministre cambodgien de la défense Tea Banh.
Les mystères de Dara Sakor
La base de Ream, si elle devient un complexe maritime important, permettra à la marine chinoise d’exercer son influence sur l’ensemble de l’Asie du sud est. Mais attention: un autre site est depuis plusieurs années dans le collimateur des occidentaux, celui de Dara Sakor, où se trouve une piste d’atterrissage capable d’accueillir des gros porteurs, développé par le promoteur chinois Union Development Group.
Il faut lire cet article du Figaro publié le 24 juin dernier. Jamais le Cambodge, à le lire, n’a autant mérité son surnom de « porte-avions » chinois dans la région…