Le Cambodge a ouvert la demande de quota d’employés étrangers pour les entreprises pour 2023. Les entreprises qui souhaitent embaucher un employé étranger doivent demander ce quota avant d’obtenir un permis de travail pour l’employé.
Dans le cadre du système de quotas, seuls 10 % de l’effectif total d’une entreprise cambodgienne peuvent être des ressortissants étrangers. Le délai pour la demande de quota d’employés étrangers se termine à la fin du mois de novembre 2022.
Le gouvernement cambodgien a ouvert la fenêtre pour que les entreprises puissent demander le quota d’employés étrangers. Les entreprises cambodgiennes qui ont l’intention d’embaucher un employé étranger doivent demander un quota d’employés étrangers auprès du ministère du Travail et de la Formation professionnelle (MLVT).
La date limite pour la demande de quota d’employés étrangers se termine à la fin du mois de novembre 2022.
Dans le cadre du système de quotas, seuls 10 % de l’effectif total d’une entreprise cambodgienne peuvent être des ressortissants étrangers. Cela doit se faire comme suit :
– Employés de bureau – trois pour cent ;
– Main-d’œuvre qualifiée – six pour cent ; et
– Main-d’œuvre non qualifiée – 1 %.
Après avoir obtenu le quota, l’entreprise peut ensuite demander des permis de travail par le biais du système de gestion centralisée de la main-d’œuvre étrangère (FWCMS).
Une entreprise cambodgienne peut-elle dépasser son quota d’employés étrangers ?
Les entreprises au Cambodge peuvent dépasser leur quota d’employés étrangers si elles respectent les règles suivantes :
Les propriétaires ou les directeurs de l’entreprise doivent soumettre une demande au MLVT pour employer des employés étrangers en surnombre, avec leur contrat de travail en annexe ;
– Remplir la demande de permis de travail auprès du FWCMS ;
– Payer les frais de permis de travail ; et
– Obtenir un visa ou un permis de séjour valide pour l’employé étranger.
Comment obtenir un permis de travail au Cambodge
Les travailleurs étrangers qui souhaitent travailler au Cambodge ont besoin d’un visa d’affaires valide (visa de classe E). Le visa de classe E est initialement valable pour une période de 30 jours. Il peut être prolongé pour une période d’un mois, de trois mois, de six mois ou d’un an au maximum, en déposant une demande auprès du département de l’immigration du ministère de l’intérieur (MdI).
Les visas de six mois et de douze mois permettent aux demandeurs d’entrer plusieurs fois au Cambodge, tandis que les visas d’un mois et de trois mois permettent une seule entrée. Les visas électroniques peuvent être obtenus auprès de l’ambassade du Cambodge la plus proche de l’employé et à son arrivée à l’aéroport international de Phnom Penh.
Outre le visa électronique, un travailleur étranger doit également obtenir un permis de travail et une carte d’emploi. Cette démarche incombe à l’employeur qui en fera la demande par l’intermédiaire du MVLT.
L’entreprise devra fournir les informations suivantes au MVLT :
Certificat d’incorporation avec cachet de la société ;
Adresse commerciale enregistrée ;
Patente fiscale avec le cachet de la société ;
Approbation du quota d’employés étrangers ;
Approbation du ministère du commerce ; et
Un article d’incorporation de la société.
Les documents requis au niveau de l’employé :
Trois jeux du formulaire de demande tel que délivré par le MOI ;
Une copie du passeport avec un visa valide ;
Trois photographies (4×6) ;
Certificat de santé ; et
Contrat de travail écrit de l’employeur.
Inspections des permis des travailleurs étrangers
Les entreprises étrangères opérant au Cambodge doivent savoir que le gouvernement procède à des inspections des permis de travail des travailleurs étrangers par l’intermédiaire de l’équipe conjointe d’inspection de la main-d’œuvre étrangère (JFWIT). Ces inspections peuvent être effectuées avec ou sans préavis.
Les inspecteurs peuvent demander des copies de documents clés, tels que :
Les statuts constitutifs de l’entreprise ;
L’approbation du quota pour employer des employés étrangers ;
Le contrat de travail de l’employé étranger ;
le passeport et le visa de l’employé étranger ; ou
le permis de travail et la carte d’emploi de l’employé étranger, entre autres.