Superbe enquête du quotidien français Le Monde sur les zones d’ombre chinoises au Cambodge. A Sihanoukville, le correspondant du journal, Brice Pédroletti, a enquêté sur les « cités interdites » du crime organisé chinois.
Le Monde l’annonce ainsi : Grand bénéficiaire des « nouvelles routes de la soie », le Cambodge hérite également de leurs effets délétères, comme à Sihanoukville qui attire les grands projets mais aussi les casinos illégaux aux airs de camps de travail forcé.
Les Cambodgiens l’appellent « Chinatown » : onze barres de onze étages chacune, en forme de « U » géant, situées à moins de 200 mètres de la plage d’Otres, à Sihanoukville, célèbre pour son sable blanc. Les touristes y ont l’habitude de partager des barquettes de fruits de mer, le crépuscule venu, sur des sièges en plastique loués quelques riels, la monnaie cambodgienne, à un marchand ambulant. Mais, depuis la crise sanitaire liée au Covid-19, les pique-niqueurs sont rares. Sihanoukville, avec ses routes à quatre voies à peine tracées, est maculée de chantiers inachevés – on compte cent immeubles en construction. Au milieu de ces squelettes noirs, Chinatown ressemble à une base fortifiée. A l’entrée, des gardes surveillent deux grands portails équipés de caméras…
Retrouvez ici l’intégralité de l’article sur le site du Monde, dont nous vous recommandons la lecture.