Depuis 2008, le gouvernement cambodgien a octroyé deux concessions économiques, d’une surface totale de 6 659 hectares (soit la ville de Nantes), à Socfin-KCD. Une filiale locale du groupe luxembourgeois Socfin, lui-même contrôlé à 39,75 % par le groupe Bolloré.
Et depuis lors, les villageois de l’ethnie Bunong protestent et militent pour leur maintien sur ces terres en partie occupée par des plantations de caoutchouc dans le village de Bousra, aux confins orientaux du Cambodge.
Comme la majorité des 455 communautés indigènes du Cambodge, les Bunongs de Bousra n’ont jamais eu de titre de propriété sur ces terres. Le quotidien Ouest France raconte leur combat dans un article récent que vous pouvez retrouver ici : « Cambodge. L’ethnie bunong poursuit son combat contre Bolloré ».
Depuis 2001, la loi cambodgienne prévoit la reconnaissance des terrains ethniques, mais le processus est très long, coûteux et compliqué, indique le bureau des Nations unies au Cambodge.