Selon un rapport du ministère des Travaux publics et des Transports, la construction du port maritime touristique de la province de Kampot, près de la ville de Kampot, a pris du retard en raison d’un deuxième retard imputable à la pandémie.

Le rapport, obtenu par le Khmer Times hier, indique que la construction est actuellement achevée à 74 %. Il était initialement prévu qu’elle soit terminée et opérationnelle à la fin de 2020.

La date limite d’achèvement avait été fixée à juin de cette année. En raison de la prolongation de la pandémie, le calendrier a été modifié une nouvelle fois, cette fois pour 2022, selon le rapport du ministère.

Violentes tempêtes

Le rapport indique également que la construction s’est prolongée pendant la saison des pluies. En tant que province côtière, Kampot est sujette à de violentes tempêtes et averses.

Le porte-parole du ministère, Vasim Sorya, a déclaré au Khmer Times que le principal facteur expliquant que le projet n’ait pas atteint son objectif d’achèvement était en grande partie dû à une pénurie de travailleurs sur le site de construction.

Réduction du nombre de travailleurs

“Dans le contexte de la pandémie, la construction a pris du retard en raison de la réduction du nombre de travailleurs sur le chantier, ce qui entraînera un nouveau retard du projet”, a déclaré M. Sorya.

Le projet est construit sur un terrain de quatre hectares situé dans le district de Toek Chhou, à environ six kilomètres au sud de la ville de Kampot. Il a été financé à l’origine par un prêt de 8 millions de dollars de la Banque asiatique de développement. Ce prêt a été porté à 9 millions de dollars en raison d’améliorations supplémentaires apportées aux infrastructures du port.

Une fois achevé, le port pourra accueillir des navires d’une capacité de 300 à 400 passagers et servira de porte d’entrée pour les bateaux de croisière reliant la Thaïlande et le Vietnam à Kampot. Il constituera également un exemple de projet de développement des infrastructures favorisant la croissance durable dans la sous-région du Grand Mékong.

Remerciements à Jean-Michel Gallet