Dans un article passionnant publié le 24 octobre, Le Monde raconte la thèse défendue par plusieurs scientifiques sur l’abandon des temples d’Angkor, délaissés à partir du XVème siècle. Selon le quotidien français, la cité royale de l’empire khmer aurait été abandonnée en raison d’une pénurie d’eau. Les études citées ont été menées par l’École Française D’Extrême Orient.
Le sort d’Angkor s’est joué à la suite de changements climatiques brusques et majeurs.
Selon Le Monde, qui cite une étude commune de l’École Française d’Extrême Orient et de l’université de Sydney, publiée dans la revue Science Advances, l’infrastructure urbaine sophistiquée des fameux temples khmers n’aurait pas résisté aux dysfonctionnements de son système hydraulique.
La grande sécheresse et les moussons violentes du XIVème siècle aurait entrainé le départ des populations vers le sud, et le transfert de la capitale à Oudong.
Les scientifiques ont identifié les vestiges de digues emportées par les eaux, et ont pu en déduire les inondations, puis les pénuries d’eau survenues dans le périmètre d’Angkor.
Le titre de l’article australien est « La vulnérabilité de l’infrastructure urbaine d’Angkor aux variations climatiques».
Le consortium cambodgien Apasara, responsable des temples, a participé à ces recherches.
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