Le temps avance inexorablement, effaçant peu à peu les traces du passé. Pour contrer cette érosion naturelle, des efforts considérables se concentrent sur la préservation de l’un des plus anciens temples d’Angkor : Phnom Bakheng. Érigé plus de deux siècles avant Angkor Wat, ce site archéologique bénéficie actuellement d’un vaste projet de restauration.
Un mur au sud-ouest de la deuxième plateforme, gravement affecté, montre des signes évidents du temps. Près de 90 % de sa structure est endommagée, surtout aux angles où l’érosion est la plus sévère. L’usure du temps, les racines des arbres qui pénètrent la pierre et le ruissellement des eaux de pluie accélèrent cette dégradation.
Pour résoudre ce problème, l’Autorité nationale Apsara et le World Monuments Fund des États-Unis ont formé un partenariat. Ensemble, ils restaurent ce joyau architectural. Depuis le début des travaux en août 2019, les résultats sont encourageants : quatre sanctuaires sont restaurés, cinq escaliers sont presque finis, et une grande partie des sols des troisième et quatrième plateformes est remise en état.
Chiv Phearum, architecte sur le projet, explique : “Nous avons restauré les murs des première, troisième et quatrième plateformes à environ 80 %. Nos équipes s’assurent de préserver l’authenticité du site tout en garantissant sa pérennité.”
Si tout se passe comme prévu, la restauration du mur sud-ouest devrait se terminer d’ici la fin de l’année 2024.
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