Dans un message adressé à la presse internationale, l’opposant cambodgien en exil Sam Rainsy a vertement dénoncé la partialité qui est, selon lui, celle du quotidien Phnom Penh Post. Sam Rainsy s’en prend nommément au journal fondé en 1992 et racheté en 2008 par l’homme d’affaires malais Sivakumar Ganapthy, propriétaire d’une firme de relations publiques proche du gouvernement.
« S’il vous plaît, arrêtez de faire référence à moi dans vos rapports et dans vos articles en disant toujours: « Rainsy n’a pas pu être joint pour un commentaire ».
Dans un message public adressé mardi 12 février au Phnom Penh Post, et diffusé à la presse internationale, l’opposant cambodgien en exil Sam Rainsy s’en prend avec virulence à ce quotidien an anglais racheté en 2008 par un homme d’affaires malais considéré comme proche du premier ministre Hun Sen.
« J’exprime (et je tweete) mes opinions, que vous pouvez inclure dans tous vos rapports et articles chaque fois que vous avez besoin d’un commentaire de ma part » poursuit l’ancien ministre des finances, dont le parti est l’objet de harcèlement permanent du pouvoir cambodgien.
Conclusion de Sam Rainsy: « Le Phnom Penh Post actuel est tellement partial qu’il ne vaut pas la peine d’y répondre. Lisez la presse internationale pour une couverture plus objective. Je vous remercie » .
Gavroche ouvre évidemment ses colonnes à la rédaction du Phnom Penh Post pour répondre à ces mises en cause.
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