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CAMBODGE – POLITIQUE : Sam Rainsy, visé par le pouvoir et en partie lâché par l’opposition

Journaliste : Rédaction Date de publication : 30/10/2022
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Sam Rainsy

 

Plusieurs partis d’opposition et leurs partisans ont leurs distances avec l’ancien chef du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), accusé d’avoir insulté le monarque après avoir déclaré que le roi Norodom Sihamoni avait “trahi la nation”.

 

Les commentaires de Sam Rainsy – chroniqueur de Gavroche – qui vit en France, sont intervenus après qu’il a été condamné par contumace à la prison à vie et déchu de ses droits politiques pour avoir promis de “céder” quatre provinces cambodgiennes à des groupes indigènes au Vietnam.

 

“Le Roi trahit la nation, car ses actions ont contribué à céder des terres cambodgiennes à des étrangers”, a déclaré le Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP).

 

Ces propos ont suscité une série d’avertissements de la part du Premier ministre Hun Sen, qui a qualifié Rainsy et sa famille de “traîtres” et a averti les partisans du CNRP et les partis d’opposition de couper tout lien avec lui – en particulier le parti Candlelight, qui a été formé à partir des restes du CNRP.

 

“Il ne s’agit pas d’une petite affaire. Les membres et les dirigeants du parti Candlelight doivent se retirer dès que possible”, a déclaré Hun Sen. “L’action de Sam Rainsy reflète l’intention de renverser le gouvernement et de détruire la monarchie constitutionnelle.”

 

Le parti Candlelight a publié une déclaration le 27 octobre niant toute relation avec Sam Rainsy et le CNRP, qui a été dissous par les tribunaux fin 2017.

 

Il a déclaré que le parti “réaffirmait son respect du rôle suprême de Sa Majesté le Roi, tel que stipulé dans la constitution, et sa position contre toute personne qui insulte ou abuse intentionnellement du roi et de la monarchie constitutionnelle, qui est protégée par la constitution.”

 

Selon une autre dépêche, publiée par l’Agence officielle Kampuchea-Press, Hun Sen “a fait l’éloge” de la déclaration du parti Candlelight. Le Cambodge a introduit en 2018 des lois strictes de lèse-majesté, interdisant toute forme de critique du monarque.

 

Thach Setha, l’un des deux vice-présidents du parti Candlelight, a ajouté que son parti n’était plus affilié à Rainsy et qu’il ne soutenait pas l’insulte au roi.

 

“Nous ne soutenons pas les activités illégales et nous ne soutenons pas l’insulte au roi, car la monarchie est celle qui dirige le pays depuis le début du territoire khmer et qui est le protecteur du pays contre les agressions étrangères”, a-t-il déclaré.

 

Les propos de M. Rainsy ont également contrarié le clergé bouddhiste qui a lancé une pétition, cosignée notamment par le Grand Patriarche Suprême de la secte Mohanikaya, Tep Vong.

 

“Nous ne pouvons accepter cette grave insulte au roi et au Premier ministre Hun Sen, les fondateurs de la paix au Cambodge”, indique un communiqué.

 

Le parti Candlelight est devenu le principal parti d’opposition du pays lors des élections communales de juin et sera mis à rude épreuve par le Parti du peuple cambodgien (PPC) de Hun Sen en juillet prochain, lors d’un scrutin national.

 

Le PPC dispose de l’intégralité des 125 sièges de l’Assemblée nationale.

 

Entre-temps, des centaines de partisans du CNRP ont été arrêtés et inculpés pour toute une série d’infractions, dont des tentatives de renversement du gouvernement, et nombre d’entre eux sont emprisonnés ou vivent en exil.

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