Avant de partir vivre à l’étranger, il est bien sûr indispensable de vérifier si vous êtes bien assuré, que ce soit au niveau de la couverture maladie ou sociale.
Il est bon de rappeler que si votre séjour à l’étranger dépasse 90 jours, vous n’êtes plus pris en charge par la Sécu, à moins de vous être inscrit à la CFE (Caisse des Français à l’étranger)
Si votre destination est l’Asie du Sud-Est, et plus particulièrement la Thaïlande, plaque tournante du tourisme médical dans la région, vous bénéficierez, en cas de nécessité, de structures médicales aux standards internationaux.
Le plus important groupe hospitalier de la région, Bangkok Hospital, qui compte 19 établissements, dont les hôpitaux Samitivej et le Royal Angkor Hospital à Siem Reap (Cambodge), est ainsi le seul groupe hospitalier ayant par ailleurs signé une convention avec la CFE sur cette région avec une assistance évacuation « Medevac » 7 jours sur 7 et des urgences fonctionnant 24h sur 24.
La CFE dispose aussi d’une convention au Vietnam avec le Franco Vietnamese Hospital à Ho Chi Minh City et l’Hôpital français de Hanoi. Par contre, si vous vivez au Laos, à Luang Prabang ou la capitale Vientiane, les évacuations sanitaires par International SOS en cas de pathologie sérieuse se feront vers l’hôpital d’Udon Thani, à la frontière Thaïlande, puis vers Bangkok si l’état du patient le nécessite. Ainsi, vivre au Laos ou au Cambodge nécessite des déplacements réguliers vers la Thaïlande.
Quand a la Malaisie et l’Indonésie, ces pays sont dotés d’infrastructures médicales permettant de prendre en charge la majorité des problématiques médicales des expatriés.
Singapour dispose d’hôpitaux internationaux mais avec des prix très élevés, analogues à ceux de Hong Kong ou de la Chine. Nombreux sont d’ailleurs les expatriés voyageant fréquemment dans les pays de la région pour leur travail qui programment des soins de santé en Thaïlande.
Toutefois, si les normes hospitalières sont excellentes, le système de santé ne fonctionne pas comme en France ou en Europe. Les prix sont libres et chaque établissement peut pratiquer les tarifs qu’il veut.
C’est donc au patient et/ou à l’assuré via sa compagnie d’assurance de se renseigner et de comparer … Cette démarche paraitra peu conventionnelle pour un Français habitué à une prise en charge totale et avec une connaissance somme toute relative des prix des médicaments et des prestations hospitalières.
Dans ces hôpitaux,vous êtes un client et non un patient. Malgré des explications abondantes de la part des praticiens, il est difficile pour le patient de déterminer si le choix du traitement par rapport à un autre sera basé stricto sensu sur des critères médicaux où si d’autres arguments, plus commerciaux, n’entreront pas en jeu.
Il est donc conseillé, lors du choix de votre couverture santé, de pouvoir bénéficier du «Second Avis Médical » prodigué par une équipe médicale indépendante en Europe, sur transmission de votre dossier. Ainsi, votre assureur pourra interférer à juste titre, et avec votre assentiment, dans le choix d’un diagnostic, d’un traitement ou d’un rapatriement sanitaire.
« Le choix et d’une assistance et de la bonne assurance santé internationale au 1er euro, usd et ou en complément de la CFE et ou de l’OSSOM pour couvrir ses dépenses de santé est primordial lorsqu’on souhaite vivre et travailler en Thaïlande et en Asie du Sud-Est. Il faut savoir qu’une prise en charge médicale peut prendre 2 à 3 jours avec certaines compagnies ne disposant d’aucun agrément et réseaux sur ces pays. Pendant ce temps, vous devez avancer un dépôt de garantie, condition pour être soigné, Et il en est de même pour une évacuation sanitaire. Par exemple, une évacuation d’urgence de Koh Samui à Bangkok (A/R) coûte 20 000 € (sans les soins), et peut dépasser les 150 000 € de Ho Chi Minh à Bangkok et vers l’Europe », commente Olivier Le Faouder, dirigeant du Comparateur AOC Insurance Broker, disposant d’une présence et d’une expérience avérée en Thaïlande et en Chine.
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