La ministre française des armées Florence Parly compte parmi les invités de marque du Shangri-La Dialogue, le forum annuel sur la sécurité en Asie qui s’est ouvert ce vendredi à Singapour. Avant de prendre la parole devant ses homologues, celle-ci s’est exprimée devant l’équipage du porte-avions Charles de Gaulle amarré dans la ville-Etat depuis le 29 mai.
Nous reproduisons ici des extraits du discours de la ministre Florence Parly prononcé à Singapour le samedi 1er juin devant l’équipage du porte-avions Charles de Gaulle.
« C’est aujourd’hui le centième jour de la mission Clemenceau.
Voici cent jours que vous sillonnez mers et océans, cent jours que vous vivez jour et nuit en équipage et que vous traversez ensemble les épreuves, qui j’imagine se sont invitées tout le long de votre chemin.
Vous le savez mieux que quiconque, mais j’ai eu le temps de mon côté de suivre assidûment votre périple et de faire quelques calculs.
Depuis ce 5 mars où nous nous sommes vus à Toulon, vous avez travaillé et coopéré avec huit de nos partenaires étrangers, vous avez vogué sur trois mers, un océan et un golfe, et puis j’en viens à l’essentiel : ce sont près de 170 000 baguettes qui ont été cuites sur ce porte-avions !
(…)
À chaque étape de la mission Clemenceau, c’est la France que vous faites rayonner : en prenant le large, vous affirmez notre statut de puissance maritime, vous défendez nos valeurs et portez un message de paix.
Votre présence aujourd’hui au Shangri-La Dialogue à Singapour contribue à notre rayonnement dans cette région clé où transite une partie majeure du trafic commercial mondial.
La France est une puissance souveraine en ces eaux et chacune de vos actions porte le sceau de notre stratégie Indopacifique.
(…)
Pouvoir s’emparer de la mer sans détours, voguer vent debout, partir à la découverte de l’infini, c’est cette liberté que vous avez choisie en vous engageant dans la Marine, en promettant de servir cette maison belle et exigeante.
Cette liberté et cet accès ouvert à la mer, soyez assurés, nous les défendrons toujours. »