À Paris, le musée des arts asiatiques Guimet propose jusqu’au 4 novembre une somptueuse exposition sur les mille visages de Bouddha. Sérénité des statues de marbre ou de bronze, céramiques, peintures sur toile… Ce voyage artistique permet de comprendre l’attraction que le bouddhisme, synonyme pour beaucoup de sérénité et de paix, exerce sur les populations occidentales en quête de sens. Un moment artistique et religieux à ne pas rater. Preuve que la France reste au cœur de l’Asie…
Le bouddhisme est un univers. Le fidèle s’imprègne, au fil des temples, des visages sereins de Bouddha et des créatures qui l’accompagnent dans sa voie de la sagesse.
Il faut avoir conscience de cela lorsque l’on parcourt l’exposition « Bouddha, la légende dorée » présentée au musée des arts asiatiques Guimet jusqu’au 4 novembre. À chaque étape de l’exposition, la sérénité est au rendez-vous.
Aucune scène de violence comme en regorgent les grandes expositions consacrées aux religions du livre: Islam, Christianisme et judaïsme…
Les fleurs de lotus semblent suspendues dans le ciel du musée. « La figure du Bouddha a suscité une multitude d’interprétations artistiques confirme au Monde la présidente du Musée Guimet, Sophie Makariou. Nous voulions témoigner de cette émulation à travers cette présentation, sans prétention philosophique ou religieuse ».
La force de cette exposition parisienne est, justement, d’avoir presque déconnecté ces sculptures, ces toiles, ces représentations de Bouddha sur céramique ou sur porcelaine, du cadre purement religieux.
Cela permet de mieux apprécier le talent des peintres, des sculpteurs, des graveurs qui consacrèrent leur vie au prince Gautama.
La semi-obscurité des lieux concourt à cette impression d’être plongé dans une nuit de l’extrême-orient, nimbée par la sagesse, échappant aux tourbillons du monde.
Bouddha sous ses angles, c’est aussi l’homme dépouillé de ses tentations. Un moment de grande culture et d’apaisement.
Au musée national des Arts asiatiques Guimet. Jusqu’au 4 Novembre. Sauf le mardi.
