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Home Accueil FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, bienvenue dans la France de Macron-Pompidou

FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, bienvenue dans la France de Macron-Pompidou

Date de publication : 14/05/2024
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Macron Choose France

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, nous livre sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner. Ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

En voici l’éditorial. L’intégralité de la newsletter disponible ici.

 

Banquier d’affaires un jour, banquier toujours. Difficile de ne pas avoir cette pensée en tête alors qu’Emmanuel Macron a reçu à nouveau, tout sourire, le gotha du patronat mondial au Château de Versailles. « Choose France » (choisissez la France) : vous connaissez la formule ? La voici assortie de dizaines de milliards d’euros au comptoir des promesses. Six milliards en 2023. Quinze milliards en 2024. Le président français a fait de sa calculette son baromètre politique préféré. Flamme olympique côté pile. Flamme capitaliste de l’autre. L’attractivité économique rétablie de la France restera sans doute comme la marque des deux quinquennats Macron. Le pays est fracturé. Sa population est politiquement déboussolée. Mais la Bourse et les investissements étrangers se portent bien, merci !

Le problème est que le général de Gaulle l’avait bien dit lors de sa conférence de presse du 28 octobre 1966. Dans cette République, la politique « ne se fait pas à la corbeille ». Alors, qui a raison ? Macron, le président mondialisé qui parle à « The Economist », engrange les commandes d’usines et dit à ses compatriotes : « Remettez-vous au boulot, car il y aura des emplois disponibles »? Ou la figure du commandeur de Gaulle, président de la France des « Trente Glorieuses » qui avait bien diagnostiqué le mépris de ses concitoyens pour tout ce qui ressemble à des performances économiques ?

 

Bon d’accord : il y a un milieu entre les deux. Je veux parler de Georges Pompidou, dont on vient de commémorer le cinquantième anniversaire de la disparition, le 2 avril 1974. Les années Pompidou étaient celles de la droite-reine, de l’automobile tous azimuts, de la bourgeoisie à cigares et de la production polluante triomphante. La morale de l’histoire ? Emmanuel Macron a beaucoup joué au Jupiter « hors sol ». Il est en fait, lui qui lorgne avec envie sur la prospérité suisse, l’héritier du plus auvergnat de ses prédécesseurs.

Bonne lecture, et méfiez-vous du fric !

(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

 

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5 Commentaires

  1. La principale différence entre Macron et Pompidou est que celui-ci succède à de Gaulle (1959-1969) et celui-la au couple Sarkozy-Hollande (2007-2017) ; ça change tout. Ensuite le mandat Pompidou coïncide avec la fin des 30 glorieuses (6 octobre 1973, guerre du Yom-Kippour).
    Le bilan de Pompidou est contrasté ; celui de Macron… euh…

  2. L’accumulation, en France, des évènements récents font ils craindre (ou espérer) une crise et une chute du régime ? La semaine avait commencé sous les ors versaillais, les promesses de dons s’accumulaient, le Président pouvait se glorifier dans la langue de Shakespeare de la justesse de ses politiques attractives pour les capitaux étrangers mais les conséquences en terme de “ruissellement” (un credo, un mantra macronien) n’étaient pas au RDV. Les évènements de Nouméa et l’image d’un fourgon pénitentiaire intercepté au péage d’Incarville par un escadron de bandits armés sans doute financés par le narcotrafic, et ses suites mortelles pour le personnel pénitentiaire éclipsèrent la séquence versaillaise. Les vidéos de l’évènement diffusées en boucle permettaient d’hésiter sur le lieu : le Mexique, la Colombie… il fallu bien se rendre à l’évidence. Puis peu de temps après Nouméa partit le relais du péage d’Incarville. Les images diffusées en boucle rappelaient les émeutes de l’été 2023 en métropole et, combinées à celles du péage d’incarville donnaient l’image d’un pays submergé par l’insécurité. L’incendie de la synagogue de Rouen finit d’enfoncer le clou. La même semaine la publication d’un rapport du Sénat (voir le commentaire précédent) pointait le rôle de la drogue et des narcotrafiquants” dans la déstabilisation des nos institutions aussi bien administratives que judiciaires. Les émeutes à Nouméa eurent un effet de loupe et pointèrent l’amateurisme avec lequel l’exécutif aborde les problèmes existants. En Nouvelle-Calédonie, la situation est complexe et illustrée par des soulèvements périodiques des populations autochtones, les Kanaks. Population “première” représentant 40 % environ de la population totale au recensement de 2019 (par exception le recensement selon l’origine ethnique est légal), les Kanaks partagent un territoire qui compte également 28 % d’européens dont les français de métropole (issue pour partie, à l’origine, des anciens bagnards) appelés Métros ou Caldoches ou en provenance des îles voisines (Wallisiens – Futuniens, Tahitiens), des Métis ou également d’origine asiatique (Vietnamiens, indonésiens, chinois et autres, qui se sentent plus près des caldoches que des Kanaks). A la suite des soulèvements et du massacre de la grotte d’Ouvéa (1985) un processus de dialogue entre les parties prenantes aboutit aux accords de Matignon et de Paris qui programmaient un éventuel chemin vers une indépendance de l’ile ou son maintien dans la métropole. 3 référendums furent organisés, le dernier en 2021. Les conditions de mise en œuvre de ce dernier, le Covid ayant été invoqué comme perturbateur de l’élection, les Kanaks en réclament le report) ont déclenché un mouvement d’opposition des Kanaks et de leurs représentants les plus radicalisés. les élections ayant été boycottées par ceux-ci, le résultats furent considérés comme inacceptables. Les 3 référendums concluaient au maintien du statu quo et au maintien de l’ile dans l'”entité française”. 3 ans après, l’exécutif, ignorant la culture du compromis sacrée sur ces terres (l’amateurisme de l’exécutif ?), mit en marche une révision constitutionnelle sur l’organisation du territoire à commencer par une révision du code électoral présidant à la désignation des assemblées provinciales. C’est l’adoption par les 2 chambres du parlement qui donna le signal de la récente rébellion. L’adoption de la révision par le congrès, à Versailles (encore et toujours !) étant fixé, nolens volens, pour la fin juin 2024 finit par enflammer Nouméa. Faute d’arrangements et d’accord entre les parties prenantes en présence à venir d’ici cette date, l’exécutif menace d’adopter le texte en l’état. Celui-ci vise à “dégler” le corps électoral pour environ 35 000 personnes qui, en vertu d’une exception ( fort peu démocratique) étaient privées du droit de vote. Une telle situation résultait d’un compromis visant à réaliser un équilibre entre les populations surtout afin de ne pas marginaliser les populations autochtones. Le projet, tel qu’envisagé, est vu, du côté Kanak, comme une entreprise de leur transformation en “arborigènes australiens” et une entreprise néo-coloniale. Cette thématique va immédiatement connaitre un écho grandissant, via les réseaux sociaux ( au point de suspendre Tik-ToK et on découvre qu’il est possible de suspendre un réseau) dont vont s’emparer, dans le cadre de la campagne des élections européennes, les partis d’opposition, LFi en tête, le PC, les verts et une partie des socialistes. L’effet amplificateur revêt sur le champ une dimension internationale dans un cadre géopolitique qu’utilisent et instrumentalisent la Chine (lorgnant les mines de nickel et caressant l’idée d’une île amie lui ouvrant les portes du pacifique), la Russie et même l’Azerbaïdjan fort hostile aux positions de la France dans le conflit qui l’oppose à l’Arménie et relayant La Russie, que les radicaux Kanaks appellent à leur secours comme dans l’Afrique sahélienne. Moscou a beau jeu de dénoncer l’impérialisme néo-colonial français que les autorités françaises attribuent à la Russie en Ukraine ou en Géorgie. Pékin, de son côté, agité par ses tentations impériales ne peut que renchérir. Et tous, ensemble, de stigmatiser le double discours et d’alimenter un nouveau motif d’opposition du “Sud global” contre l'”occident”. Le contexte de la situation néo-calédonienne n’est pas favorable aux autorités françaises qui s’apprêtent à réformer le droit du sol à Mayotte en introduisant une exception à des principes pourtant qualifiés de républicains (Que dira le Conseil constitutionnel ?) et à adapter une ènieme réforme du statut de la Corse dans le sens d’une autonomie accrue mais dont les discussions et pour-parler risquent d’être parasités par la situation néo-calédonienne. Une dynamique qui pourrait alimenter les effets centrifuges d’une Bretagne, et d’une Alsace promptes à revendiquer leur part d’autonomie et de régime particulier pourraient conduire, par effets de synergie et d’instrumentalisations à une forte instabilité du régime en place. La certitude d’une non représentation du président de la République pour un nouveau mandat ne risque t-il pas d’alimenter un processus d’accélération de crise ?

  3. Ou se fait la politique ? Vaste question de philosophie et de sociologie politique. La corbeille a longtemps été tenue comme étant son lieu mythique. L’image date du palais Brogniard a depuis longtemps été supplanté par les ordinateurs communiquant à la vitesse de la lumière et loin de Paris… De Gaulle en bon catholique ne pouvait que vitupérer sur la fascination pour la corbeille, lieu de l’argent, et le culte honni du boursicoteur et plus généralement la spéculation si stigmatisés dans la littérature du XIXème siècle (le personnage de Saccard dans “L’argent” de Zola, une figure résumant le monde des affaires de Napoléon III ou encore “Le manuel de la bourse” de J. Proudhon ou encore la pièce de Dumas-fils, “La question d’argent”…). La corbeille était encore il y a peu le récipient accueillant les résidus du papier dont on voulait se débarrasser comme on se soulage dans, une cuvette des toilettes. Cette figure a depuis un moment disparu au profit de l’icône suggestive que nos écrans d’ordinateur exhibent. Les périodes gaullienne et pompidolienne représentaient encore une phase, finissante mais glorieuse, du capitalisme industriel mettant en avant (les subventions publiques étaient encore possibles dans une économie quelque peu fermée) les productions matérielles si possibles d’excellence et compétitives. A cette époque, les dévaluations permettaient de retomber sur ses pieds. Avec Giscard ,un tournant se fait jour puis la mondialisation permise et accélérée par la chute des murs modifient la donne et entament un processus de désindustrialisation. Depuis près de 40 ans, l’Europe et la France tout particulièrement, va se séparer de ses fleurons industriels (la liste est impressionnante) pour se confiner dans la consommation. La note qu’a fait fait paraître J. Fourquet dans le Figaro du 12/05:2024 pointe le désastre (“La France qui dégringole”) que cette option entraine et d’abord un commerce extérieur fortement déficitaire (100 milliards en 2023) qui, au surplus voit son augmentation s’accélérer par rapport à l’année précédente. D’où la nécessité d’importer les biens que nous ne produisons pas. Des biens, notamment agricoles pour un pays traditionnellement agricole à l’exceptions des vins et spiritueux, mais pas seulement,…) qui ne peuvent être achetés qu’au prix d’aides publiques ( “L’Etat-guichet” selon J. Fourquet) aussi diverses qu’inutiles ( la limitation de la consommation est préconisée par l’auteur) mais qui alimentent la grande distribution qui, à son tour, va importer. Un cycle infernal, la “dégringolade” que pointe J. Fourquet. Que l’opération “choose France” enregistre des succès, on ne peut que s’en réjouir pour notre tissu industriel et nos emplois. Mais pour le moment, comme au téléthon, il s’agit de promesses. Même tenues le résultat escompté n’est pas garanti. Mc Cain envisage de s’implanter dans le nord de la France et d’étendre la production de pommes de terres, mais jusqu’ici pour faire des chips il faut les exporter en Belgique et puis les… importer. J. Forquet prend l’exemple du poulet dont la production hexagonale à fondu en raison des multiples contraintes s’appliquant au secteur, d’où l’augmentation massive des poulets d’importation notamment ukrainiens et de qualité moindre… Idem pour le lait en provenance des nombreuses fermes hollandaises sous la contrainte de limitation des gas émis par les vaches polluantes. D’où le lait importé de Nouvelle-Zélande. La réalisation des promesses faites à “Choose France”, suffiront-elles à rééquilibrer une situation ? Il en doute, il qualifie la situation de préoccupante si ce n’est de catastrophique. Quels effets les évènements néo-calédoniens ou encore l’emprise que les réseaux de narco-trafiquants font peser sur la capacité de l’État à garantir un minimum de sécurité. L’épisode de l’évasion mortifère au péage d’Incarville pour deux gardiens de prison lève le voile sur l’étendue de l’insécurité ambiante et l’état de notre système pénitentiaire. Les auteurs du rapport du Sénat sur “L”impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier” du 14/05/2024, 591 pages (disponible sur Internet) jugent la situation alarmante et n’hésitent pas à parler de “submersion ” pour caractériser la situation actuelle. Ils en décrivent les conséquences sur la nature et le niveau des violences qui s’en suivent. Une attractivité française exaltée ici et une France “à feu et à sang là”…

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