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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, bulletin de vote, budget et carnet de chèques

Date de publication : 03/09/2024
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Bercy

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

En voici l’éditorial. L’intégralité de la newsletter disponible ici.

 

Je cours bien sûr le risque d’être démenti. Imaginez que le nouveau Premier ministre nommé par Emmanuel Macron, obtienne du président l’abrogation de la réforme des retraites réclamée par la gauche et un retour immédiat de l’impôt sur la fortune. J’aurai alors eu tort d’écrire ce que vous allez lire. Et vous pourrez me le dire par retour de courriel.

 

Mon impression est néanmoins que l’affaire est pliée. Ce n’est pas le Nouveau Front Populaire qui (de justesse) a gagné les élections législatives anticipées voulues par Emmanuel Macron. Le vainqueur du scrutin se nomme Standard & Poors. Ou Moody’s. Ou Fitch. Au choix. Les trois agences de notation, silencieuses durant ces deux mois de tractations pour trouver le Premier ministre capable de ne pas être censuré d’office, sont en embuscade derrière les urnes. Ce sont elles qui vont dicter le projet de budget 2025 supposé atterrir le 1er octobre sur le bureau de l’Assemblée. La France, malgré le succès éclatant de ses Jeux olympiques et paralympiques, n’a pas de manœuvre financière. Pas question d’affoler les marchés à deux mois de l’élection présidentielle américaine.

 

Il paraît qu’Emmanuel Macron a fait un cauchemar : se retrouver dans la même situation que le Royaume-Uni, lorsque l’éphémère Première ministre Liz Truss promettait des baisses d’impôts massives aux riches, privant de ressources le budget national. Les créanciers de Londres avaient aussitôt tiré le signal d’alarme. Et les conservateurs, paniqués, avaient abdiqué.

 

Dans le cas de la France, c’est l’augmentation des dépenses si la gauche revenait au pouvoir qui affole l’Élysée. Attention au grand dérapage. Sauf que la moitié (au moins) des électeurs français ont voté pour plus de pouvoir d’achat et plus de services publics. Éternel dilemme du bulletin de vote et du carnet de chèques…

 

Que voulez-vous, il n’y a plus de sous !

 

Bonne lecture!

(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

 

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2 Commentaires

  1. Parmi les 8 pays visés par des procédures pour déficits excessifs par la commission européenne, la France est en 5ème position avec, en 2023, 5,6 en pourcentage du PIB, après la Belgique (- 4,4), Malte (- 4,9) La Slovaquie (- 4,9), la Pologne (-5,1) et avant la Roumanie (- 6,6), la Hongrie (- 6,7) et l’Italie (- 7,4).
    Par ailleurs la France présente un déficit budgétaire primaire, un déficit de la balance des paiements et un déficit de la balance commerciale. Elle est le seul pays européen à réunir ces 3 caractéristiques catastrophiques.
    Selon la commission européenne et la cour des comptes il faut trouver 100 milliards en 3 ans… Selon un calcul arithmétique simple, il faut trouver, pour chaque foyer fiscal environ 800 euros par an sur 3 ans. Il s’agit d’une moyenne sur les 38 millions de foyers fiscaux. Sachant que la moitié est exonérée de l’impôt sur le revenu, la charge est plus lourde pour chaque foyer fiscal imposable (et sous réserve d’une modification revue et corrigée de la répartition des charges, ce qui est appelé , selon l’euphémisme habituel, “fiscalité plus juste”)
    Comment trouver cette somme tant au titre de l’impôt sur le revenu, la TVA et autres taxes, sur les contribuables à l’exception de ceux qui ne seraient pas concernés (par hypothèse) en raison de la faiblesse de leurs revenus ? 800 euros c’est peu pour un revenu élevé, un peu plus lourd pour un revenu moyen.
    La solution de l’équation, sachant que la pression fiscale française est une des plus élevée ne passe pas par une hausse des impôts existants ni sur la création de nouveaux. A l’intérieur du même périmètre fiscal, deux axes d’action sont possibles : une répartition “plus juste” (à définir !) de la charge fiscale, à savoir une hausse de l’impôt sur les revenus les plus élevés (sur l’ISF qu’il faudrait rétablir ? en mesurant l’impact négatif d’une telle mesure) sans compromettre l’investissement et supprimer les avantages fiscaux ne concourant pas à l’investissent productif et concurrentiel qui se seraient, l’usage, révélés comme des aubaines pouvant alimenter différentes sources. L’autre voie est sans doute la réduction des dépenses publiques. Cette voie, perpétuellement envisagée, s’avère difficile, voir impossible à atteindre. C’est même l’inverse qui est constaté. Et pourtant elle semble possible : si l’on prend l’exemple du secteur de l’éducation, l’Allemagne et la France ont une dépense équivalente par élève ; mais pourtant les professeurs ont un salaire double par rapport aux français et les dépenses d’encadrement administratif et de contrôle du secteur de 12 pour cent du budget alors qu’en France elles représentent de 35 à 40 pour cent du budget. L’exemple de l’hôpital public est identique.
    Si la réduction des dépenses s’avère, en pratique, très difficile, est-elle possible ? La discussion budgétaire qui débute au parlement devra, sous les pressions partisanes contraires mais éventuellement coalisées dans des menaces de censure mais aussi de la rue ne pourra comme l’a annoncé l’actuel premier ministre faire des “miracles”. Pour le budget 2025 dont les axes ont été plus ou moins définis par Bercy, ne pourra être que la reconduction du précédent, les aménagements étant minimes. Les demandes nouvelles risqueront d’enclencher des procédures de censures et conduiront probablement à l’immobilisme sous réserve des injonctions bruxelloises. Quelles pourront alors être les propositions présentables et acceptables par la commission européenne et, au delà les marchés ? L’actuel Premier ministre, fort de son expérience européenne passée, arrivera t-il à la convaincre de sa bonne foi et du sérieux de ses politiques et engagements à venir ? Encore une minute monsieur le bourreau…

  2. Notre éditorialiste bien aimé adore nous rappeler ses obsessions comptables et financières. On doit certes louer sa précaution toute helvétique et on n’arrêtera jamais assez de le remercier de tous les risques de “dérapages” qui nous guettent. La crainte de voir son porte monnaie vidé, ‘y a plus d’sous”, l’engage dans une voie inusitée, celle de la prédiction. Le marc de café, la boule de cristal ? La limite entre le journaliste et la pythie est souvent tenue. Une nouvelle Cassandre, un nouvel Nostradamus auraient-ils surgi du Léman ? La limite semble être franchie, malgré toutes les précautions oratoires et les risques du pari…
    Sur quel trépied notre éditorialiste s’est-il accroupi et quelle était la nature des fumeroles s’échappant des profondeurs du lac ? Un cauchemar s’en échappa, Liz truss en Emmanuel Macron ? Le divan s’impose assurément. Aux obsessions financières se superposent les autres, les deux entretenant des rapports étroits. Consulter à Zurich ou à Vienne ? Le “çà” ou les archétypes ?
    Mais plus sérieusement, notre éditorialiste semble réactiver une thématique bien connue sur l’origine du pouvoir politique et le rôle éminent des infrastructures déterminantes en dernière instance comme on disait à l’époque… Ici les créanciers de Londres figures génériques des créanciers de l’ombre, des pouvoirs cachés, comme pour d’autres ceux de Dieu. Les institutions toutes élues qu’elles soient ne seraient qu’un écran dissimulant le “vrai” pouvoir, on dit aujourd’hui l'”Etat profond” (cela donne plus de profondeur à l'”analyse”), celui de la finance et ses marionnettes que seraient leurs “bouches d’or”, les agences de notation aux noms si évocateurs, égrenés avec gourmandise.
    E. Macron cet autre Liz Truss ne seraient que des “faire valoir” démocratiques, les ombres de la caverne platonicienne, dissimulant le réel, celui de la finance. Cette finance dont un ex président disait, dans un lapsus monumental, qu’elle était son ennemi. La thématique est ancienne, très ancrée dans la problématique marxiste et socialiste et souvent associée à des “adjuvants” plus malsains à la résurrection desquels nous assistons.
    La nomination du nouveau Premier ministre, aussitôt encensée par la Présidente de la commission européenne est-elle une décision des cartels bancaires et financiers ? Un Premier ministre exécutant, via un Président otage, les impératifs profonds de la mondialisation financière ? Une compatibilité sans doute plus grande que n’aurait été la nomination d’une créature nlfiste pour le moment évacuée grâce à la béquille offerte par les représentants de cet électorat disqualifié à qui, dans une raffarinade mémorable, notre nouvel impétrant de Matignon lançait une œillade. Un électorat et ses représentants disqualifiés au nom d’un “impératif démocratique dit supérieur” qui, par un renversement dont l’histoire est coutumière, s’avère, dans le temps politique momentané, dicter ou du moins orienter la dernière décision politique. Le nouvel impétrant dans une expression lapidaire et ambigüe tout à la fois valorisante (nouvelle mouture du pauvre des “dames patronesses”) que méprisante, s’est engagé verbalement à ne pas désespérer le “bas”, ceux des gares “qui ne sont rien”, ceux de Billancourt disait-on naguère… ces “damnés de la terre”.

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