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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, ces candidats qui «crament la caisse»

Date de publication : 18/06/2024
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Cour des comptes France

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

En voici l’éditorial. L’intégralité de la newsletter disponible ici.

 

Je me souviens d’une rencontre récente avec l’actuel président de la Cour des comptes française, l’ancien ministre socialiste des finances Pierre Moscovici. La tonalité de ses interventions, centrées sur la frénésie de dépenses publiques de la France, était pour le moins inquiète. A vrai dire, « Mosco » était même alarmant. On le comprend : plus le déficit public augmente, plus le pays s’endette, et plus il perd de marge de manœuvre au niveau européen et international. Dur dur aussi, pour un ancien ministre qui fit grimper les impôts pour renflouer les caisses dans les années 2012-2014, d’entendre le chef du gouvernement Gabriel Attal promettre que les nouvelles dépenses n’auront pas de conséquences fiscales…

 

Il faut bien reconnaître qu’Emmanuel Macron, l’ex banquier d’affaires reconverti en avocat de la compétitivité et de l’attractivité, a partiellement « cramé la caisse » comme le lui reprochait son adversaire de droite Valérie Pécresse, lors de l’élection présidentielle de 2022. La différence est qu’aujourd’hui, à la veille de ces législatives, tout le monde se rue sur le carnet de chèques. La réforme des retraites destinée à réduire les déficits sociaux ? Le Rassemblement national et la gauche veulent revenir dessus. La réforme de l’assurance chômage destinée, elle aussi, à dépenser moins ? Pas question de l’entériner. Et pendant ce temps-là, le camp présidentiel promet de nouvelles aides. En France, les urnes sont des distributeurs automatiques.

 

Je l’avais écrit à l’époque : le « Quoi qu’il en coûte » du covid était une grosse erreur. Il accréditait l’idée que l’argent public tombe du ciel dans un pays toxicomane à la dépense.

 

Aujourd’hui, l’overdose est annoncée.

 

Bonne lecture, et n’oubliez pas l’amour

(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

 

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5 Commentaires

  1. On entend le latin, un écho venu du fond des âges, quelque peu oublié, bû à l’ombre des autels en respirant la fumée des encensoirs et des piliers des églises. J’ai encore le souvenir d’une vieille femme, habillée de noir et voilée comme il se devait, transie par l’hiver que les murs de l’église réverbérait et que la chaufferette, posée sous ses pieds, n’arrivait pas à calmer les gerçures. La fumée échappée de l’encensoir tournoyant autour du catafalque la plongea dans un coma religieux dont elle ressuscita. J’ose prétendre que ma présence revêtue de la soutane rouge fermée avec ses innombrables ganses recouverte du surplis dentelé et virginal (c’était avant le concile, pas celui de Nicée ni de Trente) mais surtout les quelques mots de latin appris auprès de la châtelaine, ma voisine, fût à l’origine du miracle. Je devais avoir 8 ans, c’était dans une Normandie profonde, dans les années 50, encore proche du XIXème siècle. Le virus latin inoculé, le lycée prit le relais pendant des années, les thèmes, les traductions, tout y passa d’abord Salluste puis Cicéron, César, Tite Live, Suétone, Sénèque, Tacite, Lucrèce, Martial, Ovide, Properce , Virgile et d’autres oubliés mais pas Pétrone. Une innovation baroque et révolutionnaire fût introduite par un professeur voulant faire du latin une langue vivante. Il fut décidé que nous devions dorénavant converser en latin et tutoyer César. Ce sévère professeur ponctuait nos saillies balbutiantes et bourrées de fautes de sa phrase fétiche qui pour nous répandaient la honte : “asinus asinum fricat”… Comme à l’église nous échangions en latin mais ce n’était plus avec le Christ… “intuitu personae”… Depuis, nous l’avons un peu oublié… La déchristianisation avançait à grands pas… et l’apprentissage obligatoire du latin également…

  2. On ne dit pas “cramer la caisse” on dit “proposer aux Françaises et aux Français un autre modèle de développement”.

  3. Il est logique qu’un candidat à une élection se présente avec un programme, sinon à quoi bon consulter le corps électoral ? On peut toutefois s’interroger sur la logique, les limites voire l’ineptie de certaines promesses électorales. Le “moment électoral” est propre à transformer une “vision de la France”, qui devrait mobiliser l’électeur, en un inventaire à la Prévert. La fameuse phrase selon laquelle on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre s’avère particulièrement vérifiée dans ces circonstances. Si certains engagements comme la suppression de la peine de mort à un sens et l’électeur peut vérifier le respect de la promesse (encore que sur ce point, l’opinion, en France, n’était pas majoritairement étable en 1981), il en va tout autrement des promesses économiques. Absentes du modèle libéral original pour qui le crédo est l’absence d’intervention économique répondant aux groupes de pressions existants et qu’ils provoquent et multiplient dans un emballement démagogique. L’essentiel est d’assurer la garantie des contrats, fondements de l’économie, et donc un ordre (justice, police) qui en assure la garantie. Les promesses économiques ne peuvent le plus souvent être réalisées d’abord parce que l’analyse économique n’est pas une science et est fortement marquée par des présupposés idéologiques que la compétition électorale renforce et exacerbe dans un climat passionnel. On peut compter sur l’incertitude des sondages pour conduire les candidats à se monter accueillant au cortège des groupes de pression en tout genre, quémandant une promesse susceptible de faire basculer dans le “bon camp” le maximum de voix dont ils se prétendent “légitimement” dépositaires. L’exacerbation extrémiste ou supposée telle, les procès en fascisme brun ou rouge par le camp adverse agit comme carburant des passions hystérisées et haineuses dans une forme de guerre civile mimée. Les promesses électorales apparaissent alors comme une perversion de la démocratie et un mécanisme potentiellement destructeur : des programmes plus ou moins délirants inapplicables et non appliqués qui génèrent la méfiance dans les institutions représentatives perçues comme ne l’étant plus, d’où la référence au “légitime” opposé au “légal” dévalué et, pour certains, auquel il faudrait s’opposer y compris par la violence. Dans ce climat l’abstention prospère. Les institutions représentatives nationales au niveau desquelles ces promesses sont énoncées s’avèrent souvent prendre l’allure des phantasmes de l’électeur chauffé çà blanc par les réseaux sociaux tic toqués ou non. La situation se complique et dégénère quand ces promesses doivent être compatibles avec des normes supra-nationales essentiellement d’origine européennes (communautaires) issues d’institutions fort peu démocratiques (un parlement sans pouvoir d’initiative et sans vrais moyens de contrôles d’une autorité double – Commission et Conseil- non élue disposant d’un pouvoir législatif et exécutif) qui s’opposeront le plus souvent aux promesses en les vidant des promesses. Une aubaine pour les partis à promesses qui alors se defaussent sur l’Europe, déclinant ainsi leur responsabilités et sapant des institutions, en particulier les européennes, pourtant présentées comme indispensables et devant être approfondies… une machine infernale ? Alors faut-il vraiment interdire les promesses électorales ? Quels moyens pour y parvenir ? La mise en cause de la responsabilité du Gouvernement ne suffit plus. Sous la 5ème République elle ne joua pleinement qu’une fois et encore, le même premier ministre ayant été renommé à son poste. Instaurer un “droit de recall”, en cours de mandat, à l’instar des certains États américains avec les difficultés de mise en œuvre ? La question posée est au fond philosophique et conduit à s’interroger sur la nature du temps. Pour certains dans une conception ancienne, il n’appartiendrait qu’à Dieu, une proposition antithétique à l’approche démocratique moderne (JJ Rousseau et le “Contrat Social”). Si toute promesse a un présent peut-elle avoir un avenir ? Le contrat peut-il garantir des promesses que le temps rend le plus souvent inadaptées, invalides, impossibles ? Comme disait un ancien prédécesseur de l’actuel Président français, “les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent”. Une lecture roborative maintenant s’impose : “Note sur la suppression générales des partis politiques” de Simone Weil rédigée en 1943 et publiée dans “Les écrits de Londres et dernières lettres” éd Gallimard, 1980. (une version audio est disponible sur YouTube). Et pour approfondir, la lecture du philosophe Alain (Émile Chartier et notamment “Propos de Politique” éd Rieder, 1934, 348 pages ; disponible sur internet site de l’université du Québec, UQAC

    • Un grand merci pour votre long commentaire. Nous avons le plaisir de constater que cette campagne suscite de nombreuses interventions dans les colonnes de Gavroche, continuez !

    • Vous avez raison de vous interroger sur la logique et les limites des promesses et des programmes électoraux. En effet la matière politique est imprévisible. Ce qui compte, c’est l’aptitude des élus à faire de l’imprévisibilté de la réalité matérielle. En ce sens l’élection est un choix “intuitu personnae” (vous entendez le latin ?). On achète pas un programme politique comme on achète un paquet de lessive au supermarché. c’est pourtant ce que tentent d’accréditer dans l’esprit du public les tenants du système ; il y a certainement une raison…

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