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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, ces Français qui peuvent encore sauver Macron

Date de publication : 25/04/2023
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Larcher Macron

 

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Il faut chercher pour les trouver. Il faut aussi avoir de l’imagination. Pourquoi vouloir sauver Emmanuel Macron, dont les quatre prochaines années présidentielles, jusqu’en mai 2027, s’annoncent fort compliquées ? Le mot « sauveur » doit d’ailleurs être nuancé. Comme le confirme sa conversation avec les lecteurs du quotidien « Le Parisien » publiée ce lundi, un an après sa réélection du 24 avril 2022, le président français continue avant tout de voir en lui son meilleur allié, et son sauveur le plus sûr. Le programme est donc annoncé: comme au lendemain de la crise des Gilets jaunes, « Super Macron » estime qu’il a encore les moyens de convaincre. Et que dans le débat avec ses compatriotes, sa ténacité et sa capacité à répondre à (presque) tout fera la différence.

 

Eh bien non. Désolé, Monsieur le président! Comme Boris Vian, je me permets de vous faire une lettre, cette fois pour éviter les désertions. Vous ne réussirez pas tout seul. La preuve est faite, depuis 2017, qu’une grande partie de vos problèmes vient de votre isolement, de votre personnalité, de votre volonté de réformer la France contre la volonté d’une bonne partie de la population. Il vous faut donc des alliés. Alors qui? Républick lance les pronostics.

 

Allié N°1: Gérard Larcher, ce président du Sénat qui vous ressemble si peu. À droite. Homme de réseaux. Conservateur madré. Sa carte? Il peut coaliser en vous laissant votre domaine réservé diplomatique. Il peut être votre Raymond Barre. Ou votre Pompidou.

 

Allié N°2: Laurent Berger. Là, il y aura du boulot. Le leader du syndicat CFDT, bientôt sur le départ, vous a pris en grippe. Logique. Vous l’avez giflé, re-giflé, répudié. Mais pourquoi pas, sur l’autel de l’unité française, une cérémonie de réconciliation. Allez…

 

Alliés N°3: Les Français. Respectez-les et, surtout, écoutez-les. Arrêtez de leur signer de (petits) chèques, comme s’ils n’étaient que des quémandeurs. Arrêtez de leur répéter « Non, rien de rien, je ne regrette rien ! ». Humilité à tous les étages. Un référendum sur la fin de vie? Pourquoi pas! La promesse de laisser travailler votre gouvernement sans interférer sans cesse? Ce serait déjà énorme. Puis un retour aux urnes après une dissolution de l’Assemblée, en 2025? Arrêtez de défier les « gaulois réfractaires ». Redonnez-leur confiance. Et pas seulement en leur promettant, cravache des 64 ans en main, de les remettre d’urgence au boulot.

 

Trois alliés. Trois défis. Avec à chaque fois la même obligation: acceptez d’être sauvé au lieu d’allumer le feu !

 

Parce que la France va mieux que l’Élysée.
Et parce que l’Élysée, ce n’est pas la France !

 

Bonne lecture, et pour empêcher le ciel de tomber, n’oubliez pas de rigoler !

2 Commentaires

  1. … ” dont les quatre prochaines années présidentielles” ? lit-on avec stupéfaction ! vraiment ? 24-25 ; 25-26; 26-27 Pour genève les prochaines élections présidentielles françaises auraient lieu en 2028 ? Merci pour le scoop ! A moins que des circonstancres particulières et exceptionnelles ne conduisent à un prolongement dont Republick aurait le secret … La constitution n’envisage pas un tel scénario … la précision suisse serait-elle un mythe ?

  2. Ils le peuvent, mais le veulent-ils ?
    Des alliés ? Mais contre qui ?
    La CFDT est un syndicat ; le chef de l’État est un arbitre ; Une éventuelle alliance d’un syndicat avec du chef de l’État n’a pas de sens.
    Le Président du Sénat ? C’est le 2e personnage de l’État ; c’est lui qui sera président de la République à la démission de Macron ; il n’a que faire de “sauver” Macron.

    Il faut sortir des “stéréotypes” de la Ve Republique.

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