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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, Paris Olympique, en attendant la fête promise ?

Date de publication : 24/07/2024
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Je sais : vous allez me trouver terriblement grincheux. Même pas un édito positif, plein de liesse, à la veille de l’ouverture des JO de Paris, ce 26 juillet sur la Seine. Alors stop. J’ai décidé d’oublier tout ce qui ne va pas, ou qui va plutôt mal. Du moins si l’on compare  les faits aux promesses de fièvre populaire et sportive sans précédent.

 

Oubliés, les commerçants du centre de Paris qui, tous, constatent l’hémorragie de leurs clients et des touristes.

 

Oublié, le casse-tête des QR code qui oblige les résidents, ou les employés des bureaux situés dans les zones grises et rouges, à se munir de ce sésame électronique pas simple à obtenir par internet.

 

Oubliés, les passages tranquilles et estivaux de la Seine, fleuve aujourd’hui cadenassé derrière des grilles tandis que tous les ponts sont recouverts d’estrades.

 

Et me voici transformé en optimiste, en chroniqueur olympique-compatible, prêt à distribuer les mercis à gogo :

 

Merci à la Fondation Louis Vuitton (sponsor très visible des JO) pour avoir abrité, ce lundi 22 juillet, la rencontre des pontes du Comité international olympique. Comme s’il ne leur était pas possible d’aller ailleurs…

 

Merci à Tony Estanguet, patron du Comité d’organisation des Jeux qui promène son sourire et son talent de marketing sur les installations en répétant que tout va formidablement bien se passer.

 

Merci à Anne Hidalgo pour avoir transformé la Seine en piscine pour baigneurs en combinaison intégrale (les autres attendront l’été 2025).

 

Merci à Emmanuel Macron de proposer une trêve olympique après avoir, par sa dissolution, attisé le chaudron politique.

 

Merci, surtout, aux Parisiens de rester calmes en attendant cette fièvre Olympique dont nous aurons un avant-goût ce vendredi, sur la Seine !

 

Que les meilleurs gagnent, et n’oubliez pas de ne rien regretter.

(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

 

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3 Commentaires

  1. Impatient de lire les commentaires autorisés de notre éditorialiste sur les 12 “tableaux” de ce que, pour certains, furent les 12 stations de ce “chemin de croix wokiste” que la France exposa au monde, urbi et orbi, en guise d’emblèmes de son Être”, de son “âme”…
    Que peut signifier l’exhibition sanglante de l”exécution de Marie Antoinette ? Quel message veut-on faire passer et lequel doit-on recevoir ? Je n’ose même pas imaginer l’effet pour les sujets de bon nombre de monarchies à travers le monde ! Une telle imagination sanguinolente n’a pas traversé les esprits des sujets de la Reine lors des jeux olympiques de Londres ! Ce fût même une apothéose royale lorsque la Reine ‘Élisabeth II (sa doublure) sauta en parachute pour apparaitre, en personne, dans les tribunes du stade. Doit-on déduire de cette pantomime que l’on doit redouter un risque de restauration monarchique en France ? Une révision de l’histoire par intention ou inculture ? Réduire la France et son histoire à un épisode sanglant qui l’inaugurerait ? Doit-on considérer cet évènement comme l’unique et seul fondateur de la nation Française ? ” du passé faisons table rase” ! Faire de la Reine une figure des impuretés nationales à extirper ? “Qu’un sang impur abreuve nos sillons “… Un bain de sang dans lequel se forge l'”inclusivité” ? Le sang du “bouc -émissaire”, de l’ “Agneau”‘. Et à propos de celui-ci, la cérémonie d’ouverture des JO, dans une manifestation puérile “enfonça” le clou’ … si l’on peut dire…
    La mise en scène de Léonard parodiée, mise au goût de la transcendance, nous a fait revivre certaines scènes des films de Bunuel, dans un contexte espagnol encore marqué par l’emprise du catholicisme sur la société. Les caricatures des temps révolutionnaires n’avaient pas encore abordé les rivages du “transgenrisme”.Toutes sortes d’ hypothèses hardies avaient pu voir le jour : Jésus fût pour certains entouré de femmes garantissant son orthodoxie genrée, il lui fût même attribué une descendance ; d’autres ont pu penser que son attendrissement s’adressait plutôt à ses disciples ou certains d’entre-eux. Mais dans les deux cas, l’orthodoxie genrée n’ était pas en cause. Les jeux olympiques de Paris ont franchi une étape dans l”interprétation et l’exégèse à la lumière, aux “lumières” de l’approche “inter-sectionniste”. Par définition, l’intersectionnisme n’ a pas de limites, il est “agglutinant” et nous devons nous attendre à la mise en scènes d’innovations et de découvertes improbables. Les scènes grotesques qui nous ont été offertes veulent – elles nous signifier que le premier combat d’aujourd’hui est celui qui doit être mené contre une religion en voie d’extniction ? Doit-on comprendre que l’exemple porté au pinacle résume toutes les religions et dénoncer les risques qu’elles font courrir aux droits fondamentaux et à la liberté d’expression ? Il peut être salutaire de la rappeler mais est-ce le catholicisme qui, en France, fait courir ces dangers ? Facile et confortable non ? Il y a belle lurette que la catholicisme ne prétend plus diriger la vie publique et privée ! Le choix ne s’est pas porté sur certaines d’entre elles qui ont cette prétention et à propos desquelles toute critique, jugée par celles-ci blasphématoire, a conduit à la tragédie de Charlie Hebdo.
    Il est actuellement permis de penser que la critique du catholicisme n’aboutira pas à la décapitation d’un de nos professeurs.

  2. Pas oublié les cibles mises au dos des athlètes israéliens et au delà sur les juifs de France et en France par un ainsi nommé député LFI élu probablement, la magie des désistements aidant, avec possiblement les voix macroniennes. Ce personnage s’était il y a peu distingué par ses qualités sportives, driblant avec agilité avec une tête de ministre rappelant un évènement encore récent de la tête décapitée d’un professeur par un islamiste radical.

    Mais, au cas ou ces athlètes auraient l’impudence de se rendre en France ou ils ne seraient pas les biens venus, et ou ils se seraient confrontés à toutes sortes d’hostilités que notre élu parmi les élus, ceint de l’écharpe républicaine, du haut de son estrade et avec son porte-voix, préconise, ils peuvent compter sur quelques pelotons de la police qatarie patrouillant dans les rues de Paris. Ce sont ses amis, policiers d’un État qui finance le Hamas et son entreprise de mort. Mais la mort de qui ? Je laisse Monsieur Werly préciser…

    • Cher lecteur, un grand merci pour votre commentaire. Les éditoriaux de Blick que nous publions font souvent réagir et nous en sommes très heureux. N’hésitez pas à écrire à Richard Werly : richard.werly@ringier.ch
      Continuez de nous lire, la rédaction

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