Nous avons déjà, dans les colonnes de Gavroche, abordé cette question de la retraite en Thaïlande. Aussitôt, des lecteurs nous ont sermonné. Bien vu ! Ces amis de Gavroche nous reprochaient d’oublier les contraintes d’une retraite en Asie du Sud-Est : le système de santé pas toujours si performant, l’éloignement de la famille, les tracasseries administratives… Message reçu. Pas question donc, ici, de vous refaire le plaidoyer pour un exil tropical à partir de 60, 62, 64 ou 67 ans ! A chacun de choisir. Les situations individuelles diffèrent, et bien malin celui qui peut dire ce qui convient le mieux pour réinventer sa vie après le départ à la retraite…
Une chose est sûre en revanche : l’éloignement de la France fait du bien. L’exil pour la retraite n’est peut être pas la panacée, mais il peut résoudre bien des problèmes. Alors, ne vous privez pas ! Le pays du sourire a des charmes que la retraite ignore. Et prendre un billet d’avion est parfois plus agréable que de manifester dans le froid contre un gouvernement qui, non sans raison statistique et budgétaire, affirme que son projet de réforme est celui de la dernière chance. Gavroche est solidaire des manifestants et des colères françaises. Mais Gavroche est aussi lucide. La France ne va pas bien. Alors, faute de solution, nous ne pouvons vous proposer qu’une option: cap sur la Thaïlande ou les pays voisins ! L’exil ne répare rien, mais peut faire un bien fou !
Bonne lecture (avant ou après 64 ans) !
Retraite en Thaïlande : l’éloignement n’est pas rédhibitoire ; le TG 930 c’est très bien ; mais justement, ceux qui se souffrent peuvent-ils acheter un billet d’avion? Il ne faut pas oublier non plus que les retraites constituées en France sont soumises aux aléas économiques français ; or pendant ce temps, le thaï baht se revalorise régulièrement par rapport à l’euro. Mais vous avez raison : la vie est douce en Thaïlande (euh… en Isan, il fait 7 le matin).