Allons-nous, en matière de défense, confondre intérêts stratégiques et contrats commerciaux ? Il faut l’admettre, même si cela fait mal à notre fibre patriotique : si la décision australienne de renoncer aux douze sous marins français est un incontestable « coup dans le dos » commercial, ses arguments militaires sont solides.
Dès lors qu’elle compte adopter une position plus offensive vis à vis de la Chine, la grande île du Pacifique a besoin d’alliés solides et seuls les États-Unis peuvent, dans cette zone, faire la différence.
Évitons donc de mêler notre sentiment national bafoué et notre drapeau tricolore brandi à chaque nouvelle exportation d’armement: la France, puissance moyenne, jouait peut être avec ce contrat australien dans une division trop supérieure à ses capacités. Le reconnaitre n’est en rien une trahison. C’est la force des faits.
S’offusquer, pas s’étonner
L’autre réalité est celle des territoires français d’outre mer en Asie Pacifique. leur protection exige d’avoir, là aussi, des alliés solides et l’on voit mal comment cela pourrait se faire sans recourir au parapluie maritime américain.
Gavroche n’est vraiment pas militariste, mais ayons le courage de le reconnaitre: l’Australie a compris que ses besoins stratégiques la portaient davantage vers les États-Unis, cet allié crucial depuis les années tragiques de la guerre du Pacifique contre le Japon. L’on peut s’en offusquer. mais certainement pas s’en étonner.
Bonjour Gavroche,
Il faut laisser les professionnels s ‘expliquer, l argumentaire simpliste de Gavroche est désolant ,je renvoie les personnes à lirez l artcile en Fr de The convsersation
https://theconversation.com/pourquoi-la-rupture-par-laustralie-du-contrat-du-siecle-etait-previsible-168247
Bonjour
Suite à votre éditorial de cette semaine, je tiens à vous apporter quelques précisions qui feront la différence.
Il faut savoir que le sous-marin Barracuda est à l’origine un navire à propulsion nucléaire et que ce sont les Australiens qui ont préféré une version classique (diésel et électricité) pour ne pas nucléariser leur zone géographique. Ayant changé d’avis, il suffisait de changer la propulsion pour avoir une force militaire efficace et opérationnelle dans la zone sans changer de fournisseur. Bravo messieurs les Américains!
Bonjour Gavroche,
Votre article au sujet des sous-marins australiens
Je me demande si vous êtes Français ?
Et j’ose mieux comprendre pourquoi vous vivez si loin de la France, géographiquement.
Si vous voulez une France qui ne s’affaiblisse pas, soyons Français. Car notre patrie vous aide certainement, ou vous a certainement aidé à être qui vous êtes aujourd’hui. Ne l’oubliez pas.
Allez vivre aux USA, vous verrez, on s’y ennuie mortellement ou on y devient con, si on n’y est pas déjà.
Fraternellement,
SC
Cher lecteur de Gavroche, oui nous sommes une rédaction française qui garde les yeux ouverts et la tête froide. et vos remarques y contribuent ! Un grand merci et continuez de nous lire, la rédaction
Bonjour et merci, et longue vie à Gavroche
Bonjour, il est triste de constater que les trahisons, la malhonnêteté, et cupidité soient les qualités premières des personnages politiques à tous les niveaux. Les donneurs de leçon franchouillards n’ont pas démérité lorsque l’on sait que les autorités nationales de notre superbe patrie spolient les inventeurs indépendants depuis des décennies. Pour vous éclairer je vous invite à consulter le site web : inventerpasrever
Cordialement vôtre…
Un grand merci pour votre lecture attentive de Gavroche. Nulle intention pour nous de donner des leçons, juste de pointer des faits. Continuez de nous lire et de réagir, un grand merci, la rédaction
Vous avez totalement raison.
Il ne faut pas mélanger la défense avec le commerce ; c’est ce qu’on voit ici.
Tout le monde sait qu’il existe une solidarité entre les “English speaking peoples” on aurait du en tenir compte.
Enfin vous aurez peut-être remarque que le chef de l’État n’a rien dit, alors qu’il était présent à ce sommet et qu’il a rendez-vous dans les prochains jours avec le président des États-Unis ; on peut difficilement croire qu’il n’avait pas été prévenu…
En conclusion, il n’y a pas de crise, et la crise est une opération de communication pour les médias Mainstream et le café du commerce.