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GAVROCHE HEBDO – ÉDITORIAL : Francophonie, cap sur l’Asie !

Date de publication : 30/09/2024
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Bienvenue à Paris et à Villers-Côtterets ! Ces 4 et 5 octobre, le sommet de la francophonie 2024 aura lieu sous les auspices de la France. Un écrin est disponible pour l’accueillir : la cité internationale de la langue française, à Villers-Côtterets, là où le roi François 1er édicta l’obligation de transcrire les actes administratifs de son royaume en français, plutôt qu’en latin.

 

Sommet 2026 au Cambodge ?

 

Qu’attendre de cette réunion des Chefs d’État ou de gouvernement des 54 pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie ? A priori pas grand-chose, si ce n’est le renouvellement pour un second mandat de sa secrétaire générale, l’ancienne ministre des Affaires étrangères rwandaise Louise Mushikiwabo. Et une annonce pour le prochain sommet en 2026 : celle de sa probable tenue au Cambodge, soit à Phnom Penh, soit à Siem Reap, la ville des temples d’Angkor. Une date plus que symbolique puisqu’elle marquera le 60e anniversaire du fameux discours à Phnom Penh du Général de Gaulle, le 1er septembre 1966.

 

C’est cette annonce éventuelle d’un prochain sommet au Cambodge, cela ne surprendra pas nos lecteurs, qui est chère à Gavroche. Enfin, la langue française à l’honneur en Asie, alors que le festival de la francophonie organisé le 3 octobre prochain ignore largement ce continent, même si notre ami Olivier Jeandel, de la librairie Carnets d’Asie, y sera présent.

 

Il était donc temps de changer de focale, et il faut espérer que l’OIF, les yeux rivés sur l’Afrique, saura aussi regarder ailleurs. Gavroche, titi parisien égaré à Bangkok depuis trente ans, n’a guère d’illusion. Les initiatives privées dans le domaine des médias n’intéressent guère les institutions comme l’OIF, dont nous fûmes autrefois les partenaires. Soutenir des entreprises de presse est trop périlleux ! Il vaut mieux parler économie, lutte contre la désinformation, ou production culturelle. Or les médias sont le sel du débat, et d’une francophonie bien vivante. Tous nos vœux de réussite pour le sommet de Paris. Et vive la prochaine étape, du côté de l’Asie du sud-est qui nous est si chère.

 

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3 Commentaires

  1. La nuit portant conseil, je reprends votre éditorial d’après lequel la francophonie ignore largement ce continent.

    Soit ; mais en écoutant en la célébre pianiste coréenne Nahri Sol, s’exercer sur des pièces de musique occidentale, il peut apparaitre alors pertinent d’inverser la proposition et de se demander quelle est place de l’Asie dans la civilisation occidentale, dont tout le monde sait que la France est la pierre angulaire depuis le baptême de Clovis.

    On s’aperçoit alors non seulement que l’Asie a parfaitement assimilé la civilisation occidentale, mais encore qu’elle en a une totale maitrise. Et il apparait clairement, alors que la Ve République s’enfonce, avec une admirable servilité, dans la soumission au royaume barbare anglo-saxon, que c’est en Asie que se trouve l’avenir de la civilisation occidentale, et donc française en particulier.

    C’est le Français Ignace Pleyel qui a invente le piano qui porte son nom ; aujourd’hui les pianos Pleyel sont fabriques en Indonésie.

    C’est la maison Panhard & Levassor qui a mis sur le marche la première automobile ; aujourd’hui on voit l’automobile chinoise s’imposer en France, avec, il est vrai, le soutien éclairé de l’Union Européenne et de la Ve République.

    En conclusion, c’est en Asie que se trouve l’avenir se la civilisation occidentale et par suite, de la francophonie, si un Français veut rester fidèle à ses racines donc à lui-même, c’est en Asie qu’il doit faire carrière. Nombreux sont ceux qui l’ont déjà compris, et qui le disent. Justement nous en sommes, n’est-ce pas ?

    • Une curieuse géographie qui consiste à écarter de la “civilisation occidentale”, le “royaume BARBARE anglo-saxon” : Shakespeare, Newton, Locke, Hobbes, Hume, Berkeley et bien d’autres… Combien de prix nobels américains et anglais ? Parfois attribués à des chercheurs d’origine asiatiques…
      La conclusion tendrait plutôt à émettre la proposition selon laquelle la civilisation occidentale à laquelle notre commentateur réduit un peu exagérément et partialement la francophonie, qu’il ne s’agit pas de minimiser, a une dimension universelle.
      Que des interprètes chinois, coréens ou japonais interprètent, avec souvent plus de virtuosité que de profondeur (je n’irai pas jusqu’à parler d'”admirable servilité” les œuvres du répertoire musical français ne dit rien de leur talent de création. Du reste la plupart de leurs interprétations concernent surtout le répertoire allemand, Bach notamment mais aussi Mozart, Chopin plus polonais que français, parfois italien. Quand il s’agit d’opéra mieux vaut avoir la traduction simultanée à l’exception, peut-être et encore, de Kiri Te Kanawa (néo-zélandaise, occidentale, asiatique ?). Il est vrai que l’opéra français interprété par un chanteur anglais nécessite d’avoir un livret français sous la main. Que prouve la fabrication des pianos en Indonésie si ce n’est la recherche de coûts de fabrication réduits et de bénéfices juteux. Le gamelan n’a pas besoin de piano. A part cela, ne trouvez vous pas que Brigitte ressemble à Clotilde ? A quand le baptême à Reims ? Et le vase de Soissons c’est comme la Vème République ?

  2. Cela commençait plutôt bien ! Lire et apprendre à lire étaient devenus le nouveau mantra de ce ministre de l’ éducation nationale de ce second quinquenat. Puis tout dérapa, l’informatique devint une nouvelle religion à laquelle nul ne devait échapper.. Monsieur Niel était passé par là et n’avait pas eu de mal à convaincre ce ministre si peu certain dans ses convictions fragiles et sans doute fortement obérées par des appétits d’ascension politique. Apprendre à “coder” devint donc un “impératif catégorique” dès l’âge de 8 ans.
    Le culte de l’écran sous l’effet des narratifs modernistes (la technique) et “progressistes” fût prôné, davantage en concordance avec le mantra présidentiel de la “start up nation”. Le temps du codage se fit au détriment de celui de la lecture. Le distanciel introduit par la COVID n’allait certainement pas améliorer les choses, il fût même une aubaine pour les thuriféraires de l’écran. Cette parenthèse distancielle allait sacrifier une part non négligeable de l’édifice neuronal de nos écoliers si l’on en en croit les démonstrations de Jean Pierre Changeux et son “Homme neuronal”.
    Pendant que la réfection d’un mausolée en l’honneur de la langue française situé à Villers-Cotterêts était décidée ; on s’apprêtait à sacrifier la langue française. Il ne maquait plus qu’une cérémonie d’embaumement et un dépôt du cadavre dans le sarcophage. C’est à cette cérémonie communicationnelle que le Président français s’attelle. Un clou sur le cercueil fut planté par le même qui, dans ses meilleures phrases chocs et définitives (il aurait plutôt dit “punchline” si l’on veut parler comme dans certaines “Alliances dites Françaises”) affirmait qu’il n’y avait pas de culture française. Sur quel substrat vivant une langue peut donc exister pouvait-on alors se demander. Le “globish” pardi, un instrument désigné et valorisé comme sabir universel et déconnecté de tout attache culturelle. “Choose France” mais sans elle ! Contre elle ?
    Dans le meilleur des cas, à moins que cela ne soit pire, le “franglais” est considéré comme un français enrichi, supérieur. En 1964, René Etiemble dans “Parlez vous franglais” ‘(ed Gallimard, 376 pages, disponible sur “internet archives”) en avait inventorié tous les ravages.
    Le coup de grâce fût la substitution de l’écrit par l’écran. Bah ! dirons les modernistes qui ne manqueront pas de faire remarquer que l’écran est une modalité moderne de la lecture et que, par la magie de l’internet, il en démultiplie l’accès. Est-ce bien le cas ? Roger Chartier dans un article du journal “le monde” (12 octobre 2012) en doute et le démontre en expliquant que les logiques à l’œuvre dans la “textualité électronique” sont à l’opposé du livre (du même auteur : “l’écrit sur l’écran, ordre du discours, ordre des livres et manières de lire”, revue cairn disponible sur internet).
    Mais à supposer qu’une sorte d’éducation à l’usage d’internet soit faite et prémunisse l’enfant des risques de destruction des logiques explicatives et donc de l’esprit méthodique et critique, indispensable en démocratie, la confusion régnera nécessairement. La logique de l’hypertexte truffé d’images en sont les instruments.
    Les risques évoqués peuvent être évités si, du moins, on sait lire ; encore faut-il faire l’effort d’apprendre. Et c’est là que le bât blesse. La lecture est un exercice difficile qui présuppose acquis les règles grammaticales et syntaxiques, l’orthographe certainement et un vocabulaire que la lecture assidue, alimente et renforce. Il nécessite la lecture des œuvres qui est une joie et un travail. Faute de cela on reposera, on repoussera le livre et la lecture avec.
    Le niveau des exigences nécessaires et requises s’étant fortement dégradé notamment par la généralisation du contrôle continu et la prise en compte, dans les évaluations des élèves, de toutes sortes de travaux écrits faits “à la maison”, souvent collectifs et largement plagiés, internet “aidant”. C’est certes plus confortable pour le professeur que d’annoncer en classe des mauvaises notes avec tous les risques associés… mon expérience fort longue dans l’enseignement secondaire et supérieur en atteste…
    L’ordonnance de Villers-Cotterêts qui impose l’usage du français dans le royaume date de 1539. Il est permis de douter que la lecture d’un texte du XVIème siècle, sans même parler du “Roman de renard” soit possible pour un étudiant d’aujourd’hui. On peut le craindre aussi pour une tragédie de Corneille ou de Racine, quant à Madame de La Fayette, l’enterrement fût présidentiel. Les “confessions” de J.J. Rousseau auraient-elles un peu plus de chances ? Un peu plus accessible mais trop long ! Lisons plutôt des extraits et les résumés. Le XIXème siècle plus proche, mais ira t-on jusqu’au suicide d’Emma Bovary ? Les Balzac, les Zola, trop long, un vocabulaire désuet et inutile dans les “tweet”s. Pourquoi lire la longue description de la grande armoire de la salle à manger, les armoires en imitation de Bole, de la salle à manger dans le “La cousine Bette” “alors que l’image de celles-ci suffit. Il n’y a même pas besoin de la nommer puisque l’on ignore comment elle se nomme. Pourquoi s’embarrasser de vocabulaire ? L’image se substitue à l’imaginaire que les mots et la langue nourrissent et enrichissent. Juste un “like” ou un “nI .. ke”.
    La lecture me semble nécessiter, un livre, un vrai livre avec ses pages, un rouleau ou un codex pourquoi pas, que l’on déploie l’une après l’autre dans un travail de compréhension de mastication d’un autre et surtout de soi-même. Une absorption et une alchimie fusion de l’œil, des doigts et de l’esprit.
    Sur ce, je me rends près des rayons encore pourvus de livres de l’ainsi dénommée “Alliance Française” dont le nouvel emplacement est un “cul de sac” en forme d’impasse. Mais me sentant comme rescapé d’un désastre à venir, pouvant encore y consulter quelques exemplaires de la littérature française qu’il y a encore peu, les budgets et les choix éclairés des bibliothécaires cultivés et informés alimentaient les rayons.
    Il me faut constater que les choses ont changé et que, désormais, l’écran dont un, en forme d’autel ou de dolmen, est en passe de chasser le livre. Mais le livre résiste, il a jusque là évité les autodafés. Les déherbages en sont-ils la forme atténuées, mimée ? Les livres alignés comme des sépulcres blanchis servent au mieux de décor à un public rivé sur ses minuscules écrans qui le vampirise. N’est-ce pas un pis allé protecteur éloignant pour un temps la disparition fatale ?
    A l’opposé, s’il y a une image sacrée de la lecture c’est le tableau d’André Devambez, dont une récente exposition parisienne à rassemblé les œuvres, qui l’exprime ; Le tableau intitulé “la lecture” représente deux enfants en 1914-1915 ; la petite Valentine lit un livre pour son frère Pierre malade. La scène, très proustienne (“sur la lecture” de Marcel Proust) illustre la magie du livre, le livre lu et le livre dit, la lecture qui apaise et qui soigne le corps et l’âme, un viatique, une onction proche de l’extrême…

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