La Birmanie est ravagée. Détruite. A genoux. Telle est la réalité des années de dictature militaire, depuis le coup d’État du 1er février 2021. Avec, en embuscade, la Chine qui tente de ramasser les morceaux d’un pays riche, dont le sous-sol est convoité.
Tous ceux qui avaient misé sur l’ouverture des années Aung San Suu Kyi se sont retrouvés pris au piège. Certains, courageusement, s’efforcent de maintenir leur activité en Birmanie où la population a besoin d’emplois et de perspectives. Mais regardons les faits en face : c’est vers la Russie, la Chine, et quelques complices asiatiques ou du Moyen-Orient que les généraux birmans se tournent. Les Occidentaux sont tenus à distance.
Gavroche pleure la Birmanie en ce début 2025. Ni le pays, ni les Birmans ne méritent une telle catastrophe guidée par la seule avidité du pouvoir de l’armée. La Birmanie est aujourd’hui le talon d’Achille de l’Asie du Sud-Est. Un abcès infecté qu’aucun remède ne peut soigner au sein de l’ASEAN. Reste les faits. Ceux que nous publions chaque semaine dans les chroniques de notre collaborateur François Guilbert, ou dans nos « Birmanie Express ». Gavroche n’oublie pas la Birmanie. Ne l’oubliez pas non plus.
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