Ce n’est pas encore flagrant, mais il y a des déclarations qui ne trompent pas. Le fait que, lors du sommet de l’ASEAN à Phnom Penh, les pays membres de l’organisation régionale se soient à nouveau prononcés pour le respect des frontières et de la souveraineté des États est une mauvaise nouvelle pour Vladimir Poutine. Idem du coté de la Chine, dont le silence ces temps ci est flagrant. Vladimir Poutine, qui ne sera pas présent lors des sommets du G20 en Indonésie et de l’Apec à Bangkok, est aujourd’hui perçu comme un dirigeant en difficulté. Les puissances asiatiques, qui placent l’économie au dessus de tout, affichent leur inquiétude à son égard.
L’autre réalité du G20 qui se déroule à partir de mardi en Indonésie est que le président Américain Joe Biden est tout, sauf un perdant. Aux cruciales élections de mi mandat, le locataire de la Maison Blanche a sauvé sa majorité au Sénat. Il a donc sécurisé la fin de son mandat et la perspective d’un retour de Donald Trump s’éloigne. Son échange direct avec son homologue chinois Xi Jinping ce lundi permettre de définir des «lignes rouges». Mais là aussi, soyons lucides : l’Asie regarde les rapports de force. Pas question de répudier aujourd’hui des Etats-Unis encore surpuissants.
Vladimir Poutine n’a pas perdu la guerre qu’il a déclenché en Ukraine. Il prend toujours en otage une grande partie du monde, dépendante de la Russie pour les ressources naturelles et l’énergie. Mais de ce coté ci de la planète, dans cette Asie où bat le cœur économique du monde, l’heure est l’attentisme. Ce qui est loin d’être une bonne nouvelle pour Moscou.
Ce n’est pas encore flagrant; mais le désastre économique et financier de l’Europe es plus que flagrant: il est déjà réel. D’après certains officiers américains, après avoir démantelé le dispositif militaire ukrainien dans l’est, la Russie prendra Odessa, qui est une ville russe; ainsi l’Ukraine sera ramenée à un Etat-tampon sans accès à la mer; en revanche, sur le plan diplomatique et militaire, la Russie deviendra limitrophe de la Roumanie et de la Bulgarie, qui comprendront vite ou st leur intérêt, et donc de la Turquie, avec laquelle ses relations sont au beau fixe. Pour sa part, la Serbie est déjà en train de virer de bord. Tout l’orient balkanique est appelé à entrer dans la zone d’influence russe. Outre une crise économique comparable a celle de 1973, les “puissances de l’ouest” doivent s’attendre un désastre militaire comparable a celui qu’elles ont connu en 1940. La politique inaugurée en 1990 par les néo-conservateurs a échoué. Pour l’occident, c’est une véritable apocalypse.
Patrice Pimouille. Tu dis des bêtises. La Russie perds sur tous les points. Khersov est la route d’Odessa. La Russie as perdu la guerre du nord et maintenant celle du sud. Repoussée au delà du fleuve. L’inflation en Europe vient principalement de la covid pas de la guerre. Les 20 % d’inflation en Russie viennent de la guerre. À cause de cette guerre la Suède et surtout la Finlande ont intégrer l’OTAN près de 2000 km de frontière Russes. Maintenant la Chine déclare ne pas soutenir cette guerre. Comment Poutine pourrait gagner ? Il a déjà perdu !