La question est simple : le nouveau dispositif « Test & Go » mis en place par les autorités thaïlandaises depuis le 1er février a-t-il ou non été conçu pour des raisons sanitaires ? L’obligation de réserver deux nuits d’hôtel est-elle dictée par le contrôle de la propagation du virus, version delta ou Omicron ? Et que dire des tests à quelques jours d’intervalle ?
La vérité est que ces nouvelles réglementations donnent surtout l’impression d’avoir été dictées par les pressions de l’industrie hôtelière de Bangkok frappée durement par la crise sanitaire. Si ce n’est pas le cas, quelle autre justification ?
Rien de tel au Vietnam ou aux Philippines, deux pays qui viennent de rouvrir leurs frontières. Nous avons toujours plaidé, à Gavroche, pour une reprise rapide des échanges et du tourisme. Notre rôle est désormais de poser la question qui fâche : à qui profite vraiment cette nouvelle version du « Test & Go » ?
Et cela ne profite pas à tout les hôtels. Les petits ne profitent de rien.