Il faut se réjouir de l’incroyable succès des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Se réjouir oui ! L’on pouvait légitimement craindre le pire, au vu des contraintes imposées aux parisiens durant les semaines qui précédèrent la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet. Or fort heureusement, le pire ne s’est pas matérialisé. C’est la fête qui l’a remplacé. Une fête française, parisienne et universelle. Tous les pays d’Asie, à commencer par les géants sportifs que sont la Chine, le Japon et la Corée du sud, ont été à l’honneur. Mais pour Gavroche, voir le sourire des champions Thaïlandais, jusqu’aux derniers jours des épreuves paralympiques, fut un bonheur supplémentaire.
Souvent, les éditoriaux sont là pour dénoncer des problèmes ou alerter sur des réalités difficiles. Cette fois, c’est un éditorial joyeux et heureux que nous offrons aux lecteurs de cette newsletter dédiée à l’actualité de l’Asie du Sud-Est. Paris s’est montré sous ses plus beaux atours. La France a prouvé qu’elle sait être au rendez-vous lorsque le monde la regarde. Il faut s’en réjouir. Cette victoire olympique est de celles qui font du bien, dans une actualité internationale inquiétante. Les pays d’Asie du Sud-Est qui aimeraient candidater pour les JO y trouveront, espérons-le, matière à inspiration. L’Olympisme doit être surveillé, et critiqué, lorsqu’il abrite de problématiques manœuvres financières, jonglant avec les sponsors et les droits audiovisuels dans une opacité que l’on doit questionner. Mais peu de rendez-vous permettent de célébrer ensemble les prouesses d’hommes et de femmes, égaux devant l’épreuve.
La force était avec Paris depuis le 26 juillet. Et c’est tant mieux.
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