Poser cette question dès la fin du second tour des élections législatives est sans doute audacieux. Il faudra probablement attendre plusieurs jours, voire quelques semaines, avant que le président de la République désigne un nouveau premier ministre. Avec, pour ce dernier, la charge de constituer une nouvelle coalition, indispensable au parlement.
Vu d’Asie, ce moment électoral a-t-il révélé une autre France ? La réponse est oui. Il n’est pas possible d’écarter le vote massif en faveur du Rassemblement national. Il n’est pas non plus possible d’oublier que la gauche unie vient de réussir une prouesse, ce qui la place au premier rang pour incarner un nouvel espoir. Reste à concrétiser ces différents points. La politique étrangère, en particulier sur l’Ukraine, devra sans doute faire l’objet d’un plus grand consensus. Emmanuel Macron ne pourra pas continuer de décider seul.
En Asie du Sud-Est, où les coalitions parlementaires sont souvent la règle, voir le président Français négocier le soutien de tel ou tel n’est pas surprenant. On peut compter sur les efforts que déploiera surement la députée des Français de l’étranger Anne Genetet pour défendre à la fois le bilan d’Emmanuel Macron, et l’avenir du camp macroniste. Bravo à elle pour cette campagne gagnée face au candidat Franck Pajot, qui s’est aussi dépensé sans compter.
A Gavroche, nous défendrons toujours la plus performante des coalitions : celle de nos lecteurs !
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La vérité est que le nouvel espoir incarné par la gauche se concrétise parfois, pour ne pas dire souvent, par le “tournant de la rigueur”.
Le programme c’est pour la campagne électorale. L’important n’est pas son “sérieux” ou supposé tel mais le fait qu’il apporte des voix. Pour son non application on pourra toujours trouver un “narratif” (fabriqué par les mêmes “experts” universitairement patentés) qui justifiera qu’il n’a pu être mis en place ou qu’on a empêché de le mettre en place. Rappelons nous, “mon ennemi c’est la finance “… On en revient au statut des promesses électorales, une variété de mensonges… Inhérents à l’élection ? Au système démocratique ? Faut-il les interdire ou du moins les pénaliser ?
Bonjour,
La gauche unie ne vient pas de réaliser une prouesse. Loin de là.
De plus, c’est la gauche extrémiste qui est en tête, suivie du parti socialisme, corrompu et malhonnête. Quand aux verts, n’en parlons même pas.
D’une tristesse immense !
Et Madame Genetet… Ne sert à rien. Absolument à rien.
Un jour, s’il n’est pas trop tard, quelqu’un devra sauver la France. Vive le futur Général de Gaulle !
Cordialement
Gavroche semble offrir ses bons offices pour la formation d’une coalition dont une des branches disait se situer dans l’orbite du programme NFP dont le chef de file n’a pas lésiné sur l’antisémitisme dissimulé dans le drapeau de l’antisionisme brandi par Rima Hassan, interposée, exposée en ostensoir à keffieh, quelques minutes après les résultats du premier tour.
Je n’ai pas lu que Monsieur Pajot exprimait sur ce poison la moindre distance et sur ce point ne semble pas s’être “dépensé sans compter”. L’antisémitisme de gauche, assommé depuis l’affaire Dreyfus fût un ingrédient subliminal et exprimé dans un dispositif de marketing électoral et donc considéré comme un détail simplement technique, superficiel propre à attirer une partie du spectre électoral convoité et supposé constituer une réserve inépuisable. Une gauche unie sur le dos de l’antisémitisme ? Un “nouvel espoir” ? Comme pour le cholestérol un bon, celui des listes et de NFP et le mauvais, celui du RN ?
Mais au final un poison puisant à ses deux origines, de gauche et de droite risquant de diffuser et contaminer l’atmosphère…