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GAVROCHE – SPÉCIAL PRÉSIDENTIELLE : Vivez avec Gavroche cette campagne présidentielle pas comme les autres

Journaliste : Rédaction Date de publication : 27/03/2022
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éric miné Thaïlande

 

Mais qui soutient qui dans cette campagne présidentielle française pas comme les autres ? Rien de tel que de poser la question. Vous connaissez le goût de Gavroche pour le débat. C’est parti. Vous êtes Français et installé en Thaïlande ou dans les pays voisins. Un seul média pour sentir mieux le vent politique français. C’est ici !

 

Éric Miné, conseiller des Français de l’étranger de la Thaïlande et de la Birmanie : « seule l’union des forces nationales et patriotiques au second tour de la présidentielle permettra de chasser Emmanuel Macron du pouvoir. »

 

Êtes-vous impliqué dans la campagne de l’un ou l’autre candidat ?

 

Représentant du Rassemblement National pour la Thaïlande et la Birmanie, élu sous cette étiquette pour la circonscription consulaire de nos compatriotes établis dans ces deux pays, je suis bien entendu impliqué dans la campagne de Marine Le Pen. Je le suis d’autant plus que, lors des élections de l’année dernière où j’ai été réélu conseiller des Français de l’étranger, j’avais indiqué que ce scrutin, au contraire de la présentation officielle qui en était donnée « d’enjeux purement locaux », était essentiellement politique et participait dès lors, en quelque sorte comme une avant-première pour nous tous établis hors de France, de la présidentielle 2022.

 

Nous y sommes.

 

Pourquoi avez-vous décidé de soutenir ce candidat ?

 

Soutenir un candidat à la présidentielle est avant tout œuvrer pour la France – d’autres diraient accomplir son devoir civique – et donc opter pour celui ou celle qui place hiérarchiquement les intérêts de notre nation au-dessus de toute autre préoccupation.

 

Ma candidate relève de cette définition. Elle fait une excellente campagne, proche du peuple et de ses aspirations, et on peut légitimement espérer la voir figurer au second tour, voire remporter l’élection et nous libérer enfin du délitement dans la voie duquel notre cher pays glisse de plus en plus dangereusement.

 

Le choix de Marine Le Pen pour candidate est de plus une question de fidélité et de loyauté, de respect aussi pour le vote de nos compatriotes en faveur de notre liste RN aux consulaires et pour mes colistiers et colistières qui s’étaient engagés avec moi dans cette perspective politique.

 

Car il n’aura échappé à personne, et certainement pas à l’œil exercé du Gavroche, que le « camp national », comme il est coutume de l’appeler dans notre famille de pensée, s’avance cette fois avec deux porte-drapeaux, Éric Zemmour étant dans cette course pour la présidence aux côtés, ou en compétiteur si l’on préfère, de Marine Le Pen.

 

À rebours d’une opinion souvent avancée qui la verrait comme une division et donc comme un potentiel facteur d’échec, cette irruption du polémiste dans la campagne m’apparaît plutôt comme une chance, pensant personnellement qu’une élection présidentielle procède avant tout d’une dynamique et ayant toujours cru que l’union des forces nationales et patriotiques était la condition du succès. En martelant en effet nos idées dans l’opinion avec la vigueur décomplexée qu’on lui connaît, cassant surtout la vieille duperie LR – représentée dans ce scrutin par Valérie Pécresse, clone falot d’Emmanuel Macron – qui préemptait jusqu’alors sur ses faux-semblants une large part des bulletins de droite et ralliant probablement beaucoup d’abstentionnistes par la radicalité de son propos, le chroniqueur devenu tribun libère de nombreux suffrages susceptibles de faire la différence en notre faveur au second tour. S’il les espère bien sûr à son profit, ces gains ainsi créés ont tout autant de chance de bénéficier à notre candidate, voire davantage si l’on en croit la quasi-totalité des sondages qui la placent devant lui.

 

Quoiqu’il en soit, l’un ne gagnera pas sans l’autre. Le vote national et patriotique à la présidentielle devra s’appuyer sur ses deux jambes : conservatrice et populaire. Au soir du 10 avril, nous devrons tous nous retrouver et aucune voix ne devra alors manquer.

 

Je crois en la victoire de Marine Le Pen, je la soutiens dans cet objectif et j’ai confiance en sa pugnacité. Éric Zemmour est, lui, sur une voie parallèle et complémentaire. Si, défiant tous les pronostics, il devait se qualifier lui-même pour le second tour, il deviendrait dès cet instant mon candidat et je le soutiendrai avec le même enthousiasme.

 

Pensez-vous que les Français de l’étranger soient un enjeu électoral prioritaire ?

 

Considérant l’issue vitale que j’évoquais pour l’avenir du pays, il est clair que tous les électeurs, qu’ils résident ou non sur le territoire national, sont un enjeu prioritaire. Tous aux urnes !

 

En ce qui nous concerne nous qui résidons en Thaïlande, et plus généralement tous nos compatriotes établis à l’étranger, Marine Le Pen a pu répéter en de nombreuses occasions que nous n’étions pas des Français de seconde zone et que nous ne saurions, notamment, avoir moins de droits qu’un clandestin en France. C’est d’abord sur ce principe, simple et pourtant ignoré de la plupart des autres candidats, que l’on attend notre futur chef de l’État.

 

Toutes les mesures qui seront prises ensuite en ce domaine en découleront.

 

Qu’attendent vos compatriotes de Thaïlande de cette présidentielle ?

 

Outre la reconnaissance ferme de leur appartenance à la communauté nationale que je viens de rappeler, j’imagine que, comme moi et davantage que la préoccupation de leur quotidien, beaucoup d’entre eux attendent un véritable changement dans le destin de la France, pas seulement quelques modifications cosmétiques permettant à la « macronie » ou à son funeste esprit de se maintenir.

 

Puisque vous interrogez les élus au Conseil consulaire, vous constaterez que nous sommes tous quatre d’opposition et que le parti au pouvoir LREM n’y a pas sa place, sa liste n’ayant pas rencontré en Thaïlande les suffrages suffisants pour y figurer.

 

Sans altérer en rien la concordance de nos points de vue dès qu’il s’agit de la défense de nos compatriotes de Thaïlande, nous quatre, élus consulaires, sommes aussi le reflet de la diversité de l’expression politique française dans le royaume et nos bons rapports réciproques n’excluent pas le respect de ces équilibres.

 

Pour rappel, deux élus sont de sensibilité « de gauche », Claude Bauchet et Thatsanavanh Banchong, et nous sommes deux autres à être classés « à droite », Christian Chevrier, LR, et moi-même, RN.

 

Peu après l’élection, j’avais indiqué dans vos colonnes qu’avec un total de voix qui s’étaient portées sur nos listes du « bloc des droites »  supérieur à celui de la gauche, nous ne lui abandonnerions pas la présidence du Conseil consulaire. Ce fut promesse tenue en juin dernier lorsque, suite à notre union LR-RN, Christian Chevrier fut élu président.

 

Union des droites en Thaïlande

 

Entre autre prérogatives, le président d’un conseil consulaire a la faculté de parrainer un candidat à la présidentielle. Je crois savoir que Christian Chevrier en a fait bon usage.

 

En Thaïlande, nous avons réalisé « l’union des droites » avant l’heure.

 

Je ne suis pas dans la tête des compatriotes que nous représentons tous sans distinction partisane et ne saurais ainsi parler pour eux, mais mon souhait est qu’ils confortent par leurs votes des 10 et 24 avril prochains cette voie que leurs élus ont tracée pour eux.

 

Sans présumer de qui, de Marine Le Pen ou d’Éric Zemmour, arrivera en tête du camp national et patriotique au premier tour, on peut aujourd’hui affirmer qu’en tous les cas seule leur union au second nous permettra de chasser Emmanuel Macron du pouvoir.

 

La France de 2022, comment est-elle perçue dans votre pays ?

 

Comment serait perçue la France de 2022 en Thaïlande ? Là aussi, il est difficile de parler pour les autres, mais j’imagine que les Thaïlandais nous voient comme un pays de culture, qu’ils associent probablement au rayonnement de notre langue, l’image d’une vieille Europe qu’ils apprécient et avec laquelle ils ont des liens de longue date, à condition bien sûr de ne pas venir trop souvent chez nous car la belle carte postale risquerait de leur apparaître un peu ternie par la réalité contemporaine.

 

À l’inverse, nous pourrions nous interroger comment nous percevons, nous Français, la Thaïlande de 2022. J’ai bien peur que si, par malheur, Emmanuel Macron devait être reconduit dans son mandat, nous voyions surtout dès lors notre terre d’accueil comme un dernier refuge, le pays où nous pourrions retrouver un peu de ce qui n’existerait plus chez nous et où, paradoxalement, nous nous sentirions peut-être un peu moins étrangers.

 

Je rappellerai là le mot d’Edgar Quinet : « le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays, c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. »

5 Commentaires

  1. Poutine à gagné un soutien en Hongrie (4ème mandat ce dimanche 4/4/2022), il ne manque plus que Le Pen …. La perspective de l’extension de la mafia mondialiste occidentale s’estompe … L’exil des expats siamois va enfin cesser !

  2. Le plus triste de l’histoire c’est qu’il y a des électeurs qui remettrons le couvert pour 5 ans de plus un peuple de moutons guidé par un beau parleur imbus d’orgueil et de prétention mis en place comme Trudeau Zelinsky et bien d’autres par le pentagone les Soros et consorts ils ont les pieds et poings liés et un ordre de route à exécuter
    CQFD

  3. Un article excellent qui pose sans détours la réalité et les enjeux de cette élection présidentielle. Nous avons le choix de nous écraser contre le mur avec E. Macron, où de nous en sortir avec M. Éric Zemmour épaulé par toutes les forces du RN, Au soir du 10 avril Reconquête compte sur vous pour devenir notre allié au même titre que les LR ayant cru en M. E. Ciotti lors des primaires “volées” aux Républicains
    .

  4. Edgar Quinet ne fut pas un expatrié volontaire “hédoniste” mais un exilé contraint.

  5. Tout sauf Macron ( et Pécresse à peine moins pire) = Tout sauf les Maîtres et la clique de Davos,
    qui, par l’outil que représente l’euro numérique couplé à l’Identité numérique mettrons définitivement les français en état de servitude.
    Ursulla annonce l’IDE prévue fin 2022. L’a BCE dit l’euro numérique fonctionnel courant 2023. Macron et Pécresse approuvent.
    Une fois mis en place, si vous représentez la moindre gène pour eux, il leur suffira d’appuyer sur un bouton pour vous priver de tout, y compris de vos économies ou de votre retraite.On l’a vu appliqué avec Trudeau, le frère jumeau de Macron.
    La France a urgemment besoin d’un ou d’une Présidente qui envoie paître cette mafia mondialiste occidentale.
    L’enjeu de cette élection est vital.

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