GAVROCHE HEBDO – ÉDITORIAL : Cher Président Trump, la Birmanie aussi a d’énormes ressources
Quatre ans après le putsch militaire en Birmanie, la désolation est visible sur tous les tableaux. Le pays ne sort pas de sa guerre civile. La population souffre. Les groupes insurgés déstabilisent l’armée dont les soutiens extérieurs principaux sont la Chine et la Russie. Alors que faire ? Peut-être téléphoner à Washington où Donald Trump fait en ce moment la liste de tous les territoires qui possèdent des ressources dont les États-Unis ont besoin. On connait l’appétit du locataire de la Maison Blanche pour le Groenland. Il vise aussi le canal du Panama. Allo, Donald Trump ? La Birmanie aussi a d’énormes ressources naturelles.
Parler de Trump n’est pas une plaisanterie. Le risque est grand que Trump décide une sorte de Yalta, confiant l’Asie du Sud-Est à la Chine. Possible ? Oui. Mais très dangereux. Car la Chine veut Taïwan, et l’on connait les risques encourus par la région si une escalade survenait dans le détroit de Formose.
L’Union européenne a publié plusieurs communiqués pour déplorer la mainmise des militaires Birmans. Logique. Mais ce n’est pas suffisant. L’Asie du Sud-Est est un poumon économique. L’Occident doit se mobiliser pour y conserver la paix et le statu quo. Les généraux Birmans sont les ennemis de leur peuple et de leur pays.
Allo, président Trump, can we talk about Burma ? (Difficile, avec lui, de parler en Français)