GAVROCHE HEBDO – ÉDITORIAL : Le séisme ukrainien n’est pas qu’européen
La tentation est grande de penser que l’Asie n’est pas concernée par la guerre déclenchée en Ukraine par Vladimir Poutine. Il est vrai que, vues de Thaïlande ou des pays d’Asie du Sud-Est, les images des combats et des foules de réfugiés partis vers la Pologne ou la Roumanie voisine peuvent paraitre très lointaines. Il est vrai aussi que la Russie de Poutine lorgne désormais ouvertement vers la Chine. Pourquoi donc, ne pas se réjouir de ce changement de paradigme qui pourrait bénéficier à l’extrême Orient ?
Bouleversements économiques et financiers
La réponse est toute entière contenue dans la question. Le simple fait que la Chine et la Russie puissent, demain, s’allier contre l’occident et les démocraties est un changement majeur à l’échelle du monde. Un changement qui, bien sûr, entrainera d’énormes conséquences. Sans parler de l’impact immédiat des bouleversements économiques et financiers internationaux engendrés par la guerre en Ukraine et par les sanctions de l’Union européenne et des Etats-Unis contre Moscou.
Le nouveau monde qu’espère Vladimir Poutine est noyé dans le brouillard. Le brouillard d’une guerre qui, pour le moment, ne fait que des victimes.