Organisées de nouveau cette année par l’institut français des relations internationales et stratégiques (IRIS), les Géopolitiques de Nantes ont abordé samedi 29 septembre la tragédie des Rohingyas et les nouvelles routes de la soie. Deux débats durant lesquels l’influence chinoise en Asie du sud-est a été disséquée. Les débats peuvent être visionnés en replay sur internet.

La tragédie des Rohingyas est désormais un sujet de préoccupation géopolitique majeur pour tous les observateurs de l’Asie du sud-est.

La question de ces populations musulmanes rejetées vers le Bangladesh par l’armée birmane, aujourd’hui accusée d’atrocités par la communauté internationale, n’est pas qu’une affaire humanitaire ont répété les intervenants aux « Géopolitiques de Nantes », l’événement annuel, organisé par l’IRIS dans la métropole de l’ouest.

Plusieurs participants ont fait un lien direct entre l’épuration ethnique qui frappe les Rohingyas en Birmanie et la stratégie de l’armée chinoise qui veut dégager les régions de passage des futurs oléoducs chinois vers l’Océan Indien.

«L’armée birmane a effectué un nettoyage sur demande» juge Emmanuel Hache, directeur de recherche à l’IRIS. ce dernier intervenait dans un débat consacré aux nouvelles routes de la soie.

Les «Géopolitiques de Nantes» ont également consacré un débat entier à la crise des Rohingyas, en présence de Frédéric Debomy, longtemps animateur du collectif Info-Birmanie et auteur du livre «Aung San Suu Kyi, l’armée et les Rohingyas» paru cette année aux éditions de l’atelier.

Tous les débats des «Géopolitiques» peuvent être visionnés en replay sur Internet.

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