Il reste l’une des figures de proue du mouvement démocratique de Hong Kong. Leung Kwok-Hung, 64 ans, surnommé «Long Hair» en raison de ses cheveux longs, avait vu son crane rasé par les autorités pénitentiaires lors d’un séjour en prison en 2014. Il est l’un des dissidents les plus connus de la ville, connu pour ses féroces critiques anti-Pékin. Dans un verdict étonnant, la justice vient de lui donner raison. Sa coupe de cheveux n’aurait pas du avoir lieu.
Le personnel pénitentiaire de Hong Kong a eu tort de couper les cheveux d’un dissident chevronné connu pour ses longues mèches vient de statuer, vendredi 27 novembre, la plus haute cour de la ville.
Cette décision intervient alors que de puissantes voix de l’establishment appellent à une révision du système judiciaire, destinée à museler davantage l’indépendance tant vantée du système juridique de Hong Kong.
Droits violés
L’arrêt rendu vendredi par la Cour d’appel de dernière instance est l’aboutissement d’une longue bataille juridique menée par Leung Kwok-Hung, 64 ans, qui a purgé une brève peine de prison en 2014.
Un panel de juges de haut niveau – dont le juge en chef Geoffrey Ma – a décidé à l’unanimité que les droits de Leung avaient été violés en vertu des lois sur la discrimination sexuelle lorsque ses cheveux ont été coupés en prison.
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