La première sentence est tombée dans les procès des dirigeants et porte-paroles démocratiques de Hong Kong, traduits en justice pour avoir défié les autorités de Pékin. Le magnat de la presse Jimmy Lai a été condamné vendredi 16 avril à 12 mois de prison. D’autres condamnations vont suivre.
Neuf porte-paroles de la cause démocratiques, certains élus de longue date, sont jugés par les autorités de Hong Kong et accusés d’avoir enfreint les lois sécuritaires.
Jimmy Lai, déjà en détention provisoire depuis quatre mois a été condamné vendredi à Hong Kong à 12 mois de prison, tout comme le meneur syndical Lee Cheuk-yan.
La justice les a reconnus coupables d’avoir organisé et participé à une marche pacifique non autorisée du 18 août. 1,7 million de personnes (chiffres des organisateurs) avaient défilé ce jour-là, malgré une pluie torrentielle et la rumeur d’une intervention militaire.
Les avocats Martin Lee, 82 ans, et Margaret Ng, 73 ans étaient également présents et ont, eux, été condamnés vendredi à de la prison avec sursis.