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HONG KONG – VIOLENCES: Les réponses de la Chine à l’insurrection étudiante

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 12/12/2019
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Que répondent les autorités chinoises face à la situation de Hong Kong, ce territoire supposé autonome ? le quotidien suisse Le Temps a posé la question à l’Ambassadeur Xu Chen, représentant permanent de la République populaire de Chine auprès des Nations unies à Genève. Il explique pourquoi le gouvernement central ne reculera pas. Un entretien intégral à retrouver sur le site www.letemps.ch dont nous vous recommandons la lecture.

Nous reproduisons ici une partie de l’entretien accordé par l’ambassadeur Xu Chen à Marc Allgöwer, du quotidien Suisse Le Temps
Si vous prenez la parole aujourd’hui, cela signifie-t-il que la situation à Hongkong atteint un stade critique ?

Xu Chen: Je me suis souvent rendu à Hongkong et j’ai été impressionné par la prospérité et la vitalité de cette société. Et j’ai été très choqué par le vandalisme et les attaques violentes qui s’y sont produits. L’urgence à ce stade, c’est d’arrêter la violence et de restaurer la stabilité et l’ordre. Sinon, la vie normale des citoyens et leurs droits humains fondamentaux ne seront plus garantis. C’est pourquoi je crois qu’il est plus que temps que nous prêtions attention à ce qui se passe à Hongkong.

Craignez-vous que la situation en cours à l’Université polytechnique mène à une escalade irréversible ?

Ce n’est pas ce que nous souhaitons. Les médias occidentaux ont tendance à amplifier la réaction de la police tout en négligeant ce qui se produit en amont. Regardez les attaques menées par les émeutiers: pouvez-vous imaginer la réponse des forces de l’ordre ailleurs dans le monde? La police de Hongkong a montré une grande retenue et j’admire son professionnalisme.

Même lorsqu’elle menace d’employer des balles réelles ?

Si cinq émeutiers tentent de battre à mort un policier, qu’est-il censé faire ? Je crois que nous devons réfléchir à la situation dans sa globalité. Le président Xi Jinping a souligné, le 14 novembre dernier, que les attaques violentes affectent la stabilité et la prospérité de Hongkong, piétinent l’Etat de droit et l’ordre social et mettent au défi le principe «un pays, deux systèmes». Il a aussi mentionné trois soutiens forts qu’apporte le gouvernement central: à la Région administrative spéciale dirigée par Carrie Lam, à la police de Hongkong qui remplit son devoir dans le cadre de la loi et au pouvoir judiciaire qui doit punir ceux qui l’enfreignent. Puis il a mentionné la triple détermination du gouvernement central: la sauvegarde de la souveraineté nationale, de la sécurité et des intérêts de la Chine, l’application du principe «un pays, deux systèmes» et le rejet de toute ingérence étrangère. Nous devons tracer une ligne.

 

Le principe «un pays, deux systèmes» est-il en danger ?

 

Ce principe est la ligne rouge. Nous sommes déterminés à l’appliquer et nous nous opposons à toute ingérence par des forces extérieures dans les affaires intérieures de Hongkong et de la Chine. Nous pouvons discuter dans ce cadre. Mais si ce principe est sérieusement remis en cause, je ne pense pas que le gouvernement central laissera cela se passer sans réagir.

 

Intégralité de l’entretien sur www.letemps.ch

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