Un rendez-vous éditorial à ne pas manquer, pour tous ceux que l’histoire de la guerre française d’Indochine passionnent. La revue L’Histoire, écrite pas des universitaires, relate ce conflit sous l’angle de la guerre perdue et de ses raisons.
L’argumentaire est le suivant :
« Sale » : de Life à L’Humanité en passant par Le Monde, c’est l’adjectif qui colle à la guerre d’Indochine dès 1948.
Et pour cause : marqué par les massacres de civils, les bombardements au napalm et la guérilla incessante dans les villes et les campagnes, il s’agit sans doute, nous dit Christopher Gosha, du plus violent conflit de la décolonisation.
De 1946 à 1954 l’Indochine plonge la IVe République dans la crise. C’est l’heure de Mendès. La péninsule devient l’épicentre de la guerre froide.
Avec Jean Garrigues, Christopher Goscha, Pierre Grosser, Benoît de Tréglodé.
La France est un pays “sale”: merci, on le savait déjà… On le lit et l’entend tous les jours. C’est bien continuez…
Pourquoi, “des 1948” ? parce qu’avant elle était propre ? le bombardement de Haiphong en 1946, c’était propre ?
“La Guerre d’Indochine aurait pu être évitée” (Breard de Boisanger); pourquoi donc a t-elle eu lieu ?
Et la Thaïlande, dans tout ça ? Le traité franco-thailandais de 1947, c’était propre ?
Il n’est pas indifférent de voir que “L’Humanité” et “Life” s’entendent pour penser et écrire que la France est un pays “sale” . Force est de considérer ce qu’il est advenu de l’URSS, d’une part, et des Etats-Unis en Indochine, entre 1965 et 1972. Et, au-delà, de l’occident en général, et spécialement, en “Indo-Pacifique”.