L’Indonésie est-elle le principal foyer épidémique en Asie du sud-est, et les chiffres donnés par le gouvernement sont il systématiquement minorés ? La question inquiète les experts alors qu’il y a 743 morts officiels et interdiction de “mudik” c’est à dire de rentrer au village pour les fêtes du Ramadan. Tous les vols commerciaux, domestiques et internationaux, sont par ailleurs interdits dans le ciel de l’archipel depuis le 24 avril.
L’Indonésie est à l’arrêt. Un arrêt complet de la vie sociale et économique dans cet immense archipel de 260 millions d’habitants et plus de dix mille îles. Tous les trains, bateaux, avions stoppés. Le chiffre des morts est sans doute bien supérieur aux 743 annoncés officiellement. A Bali par exemple, il n’y pratiquement pas de cas ni de victimes alors que l’île a été envahie en février par des milliers de touristes chinois de Chine continentale.
L’Indonésie est-elle victime d’une immense omerta officielle ? beaucoup se posent la question. Ne pas connaitre le nombre de victimes dans les bidonvilles est une chose, mais parmi la classe moyenne et supérieure indonésienne, il parait difficile de cacher l’activité des hôpitaux. Alors, miracle ou mirage indonésien ?