Le coordinateur de l’état d’urgence PPKM (état d’urgence de restriction d’activité publique d’activité publique) à Java-Bali, Luhut Pandjaitan, a annoncé lors d’une conférence de presse ce jeudi que le gouvernement indonésien a préparé le pire scénario possible si le pays enregistre 100 000 cas quotidiens de Covid-19 par jour.
“Nous n’espérons certainement pas que 100 000 personnes se présentent, mais nous avons élaboré un plan pour le cas où cela se produirait”, a déclaré M. Luhut le 15 juillet.
Au 17 juillet, le nombre de cas quotidiens de Covid-19 en Indonésie a atteint 51 952 cas actifs. Le site du gouvernement a indiqué qu’il mettrait en œuvre le scénario lorsque les cas quotidiens atteindraient 60 000. Le ministre n’a pas détaillé le plan si le nombre de cas atteignait 100 000, mais il a expliqué les protocoles actuels du gouvernement basés sur le scénario des 60 000 cas quotidiens, comme suit :
1. Accélérer les vaccinations de masse
Luhut Pandjaitan a déclaré que le gouvernement avait sécurisé 480,7 millions de vaccins, espérant qu’en juillet, il serait en mesure de procéder à une vaccination quotidienne moyenne d’un million de doses.
2. Ajout de lits d’hôpitaux supplémentaires
Le gouvernement a prévu 900 lits supplémentaires au dortoir Hajj de Pondok Gede, 150 installations de soins intensifs dans le bâtiment Arafah, ainsi que 500 lits pour traiter les cas moyens et graves de Covid-19 à l’hôpital Tanjung Duren dont la construction est en cours.
Les établissements de santé gérés par l’armée et la police recevront 2 000 lits supplémentaires à Java et à Bali.
Les installations appartenant aux ministères et aux institutions de l’État seront également utilisées comme salles d’isolement et de traitement pour les patients atteints de coronavirus.
3. Accroître le nombre de travailleurs de la santé
Selon Luhut Pandjaitan, plus de 20 000 infirmières sont actuellement en formation et seront mobilisées au fur et à mesure. Il en va de même pour les médecins. Selon lui, le gouvernement va immédiatement recruter 2 000 nouveaux diplômés et les former.
Remerciements à Jean-Michel Gallet