Le débat de la semaine dernière entre les trois candidats à la vice-présidence indonésienne a été l’occasion pour Gibran Rakabuming Raka, le colistier du candidat à la présidence, Prabowo Subianto de montrer son caractère, mais sa prestation a été critiquée pour son manque de sérieux et son arrogance.
Dans les jours qui ont suivi l’événement, les utilisateurs des réseaux sociaux ont critiqué la prestation de cet homme politique de 36 ans, la qualifiant de juvénile et d’arrogante.
Mais la question de savoir si cela a entamé la position électorale du ticket Prabowo-Gibran est une autre question. La plupart des sondages les placent toujours devant les autres candidats, l’ancien gouverneur de Jakarta Anies Baswedan et son colistier Muhaimin Iskandar, président du Parti du réveil national (PKB), ainsi que l’ancien gouverneur de Java central Ganjar Pranowo et son colistier Mahmud MD, ministre coordinateur des affaires politiques, juridiques et de sécurité.
Un candidat hors normes
Lors des élections précédentes, le poste de vice-président n’a pas été pris très au sérieux et les débats des candidats à cette fonction n’ont guère retenu l’attention. Cette fois-ci, le public indonésien s’est beaucoup plus intéressé aux candidats au poste de vice-président, presque exclusivement parce que l’un d’entre eux est Gibran, le fils aîné du président Joko “Jokowi” Widodo et le maire de Surakarta, la ville natale de son père.
Si lui et Prabowo sont élus et qu’il arrive quelque chose au président, âgé de 72 ans, au cours des cinq prochaines années, Gibran pourrait se retrouver à la tête du pays.
Il reste encore un débat électoral officiel, le 4 février, auquel participeront cette fois les candidats à l’élection présidentielle.
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