L’impact du séisme sous marin survenu jeudi dans l’archipel Indonésien s’est surtout fait sentir aux Moluques. Mais tous les indicateurs le confirment: la région est bel et bien en proie, ces temps ci, à d’importants mouvements géologiques susceptibles de déboucher sur de nouveaux tremblements de terre et des tsunami. Les prochaines semaines pourraient encore réserver de mauvaises surprises. Les voyageurs doivent en être conscients et prendre garde aux alertes.
Nous reproduisons ici le bilan sismique de l’observatoire permanent des catastrophes naturelles.
L’épicentre du tremblement de terre survenu jeudi dans les îles Moluques se trouvait à 139 km à l’est de la ville indonésienne de Bitung. Son foyer était situé à une profondeur de 52 km d’après le CSEM, contre 45,1 km pour l’USGS. Les secousses ont eu lieu à 17h17 heure de Paris (16h17 UTC). À peine 20 minutes plus tard, une puissante réplique enregistrant 4,8 sur l’échelle de Richter a frappé (90 répliques ont été enregistrées depuis la secousse initiale). La secousse a été très ressentie jusqu’à 180 km de l’épicentre.
Deux personnes ont été légèrement blessées à Ternate, dans la province de North Maluku, également connue sous le nom de Moluque. Six maisons et deux églises ont également été légèrement endommagées. Le tremblement de terre avait précédemment provoqué la panique chez de nombreux habitants, les incitant à s’enfuir plus haut.
Ceinture de feu du Pacifique
L’Indonésie est située sur la «ceinture de feu du Pacifique», qui a souvent des tremblements de terre et parfois des tsunamis.
Un séisme d’une magnitude de 7,3 a frappé les Moluques en juillet, faisant au moins quatre morts. Le séisme le plus dévastateur de l’histoire récente de l’Indonésie s’est produit le 26 décembre 2004 lorsqu’un séisme de magnitude 9,5 a déclenché un tsunami massif qui a tué environ 226 000 personnes le long des côtes de l’océan Indien, dont plus de 126 000 en Indonésie.