La campagne pour les élections législatives thaïlandaises du 24 mars 2019 aura été turbulente. En effet, la volonté de la princesse Ubolratana d’entrer en politique, et la décision du Roi Rama X d’intervenir pour marquer son opposition, ont constitué des éléments nouveaux, de nature à mobiliser l’attention des électeurs. Est-ce pour autant une raison de s’inquiéter sur l’avenir économique du pays ? Les expériences passées de convulsions politiques prouvent que la réponse est non.

Il est logique qu’un investisseur s’interroge la veille d’une échéance politique importante dans le pays où il a décider de placer une partie de son épargne.

Dans ce contexte, les experts de Thai Property Promotion ont mené une enquête auprès de leurs interlocuteurs thaïlandais pour évaluer les conséquences potentielles des élections législatives du 24 mars prochain sur l’économie nationale, et en particulier sur le secteur crucial de l’immobilier.

Voici ce qui ressort de leurs échanges et de leur enquête de terrain auprès de décideurs politiques et de diplomates:

L’intervention du Roi Rama X est venue à point nommé pour éviter une fracture ouverte de la famille royale qui aurait probablement crée des troubles dans l’opinion et entrainé des incertitudes économiques.

La rapidité avec laquelle la princesse Ubolratana s’est retirée du jeu politique confirme que l’autorité du monarque demeure incontestablement et indéniablement intacte dans un pays où la royauté est au centre de la vie politique.

La Thaïlande ne semble pas s’engager sur la voie d’une problématique compétition entre ses institutions.

Les élections du 24 mars viennent, avec cette intervention, de voir les choses se clarifier.

Il ne s’agit pas, dans cette note, de se prononcer sur la démocratisation du pays ou d’émettre un jugement politique sur la nature du régime en place.

Notons seulement que d’un point de vue économique et financier, la volonté du monarque et de l’armée de parvenir à une forme de consensus politique durable semble aujourd’hui établie.

Il est probable que la confirmation de ce consensus interviendra avec le couronnement du souverain le 6 mai prochain.

Nous pouvons dès lors exclure des turbulences majeures sorties des urnes, même si la bataille va faire rage entre les différents partis politiques pour former la coalition et désigner le futur premier ministre.

Du point de vue des investisseurs soucieux de stabilité, cette réalité apparait plutôt bénéfique et de nature à rassurer.

Les ambitions politiques qui ont conduit la princesse Ubolratana à se porter candidate soulignent évidemment le poids considérable que continue de jour dans l’ombre l’ancien premier ministre et milliardaire Thaksin Shinawatra.

Point important toutefois: aucune divergence majeure entre les grands partis en lice pour ce scrutin législatif n’est à souligner sur le plan du programme économique et des objectifs fixés pour la décennie à venir.

Même si le conducteur de la locomotive Thaïlande devait changer, il est probable que celle-ci roulera sur les mêmes rails, et poursuivra la même direction. Là aussi, il n’y a incontestablement pas de motif d’inquiétudes.

Les experts de TPP son bien entendu à votre disposition pour répondre en détail à toutes vos questions.

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