Le concert d’Irma à Bangkok, c’est ce soir à l’Alliance Francaise à 19h30. Un show caritatif dont les bénéfices seront reversés à l’association Enfants du Mekong. Avec pudeur et un sourire communicatif, la jeune chanteuse française s’est entretenue sur sa carrière et ses projets.
Est-ce la première fois que vous venez en Asie ?
J’étais venue à Shangai en avril 2014 mais c’est la seule fois. Cette fois-ci, je suis en Asie pour une semaine. Hier, j’étais a Ho-Chi-Minh, je passe deux jours à Bangkok et après je vais à Singapour et à Hong-Kong. Je considère que c’est réellement ma première fois en Asie. Je suis contente d’être là. En plus, j’adore la restauration asiatique … enfin, celle qu’on trouve à Paris.
Comment abordez-vous le concert pour demain ?
Comme n’importe quel autre concert. Avant de monter sur scène, je suis toujours très stressée. En général, les deux premières chansons que je chante, c’est une catastrophe. Avec le temps, j’ai appris à ne pas communiquer ce stress à mon public et qu’il ne s’en aperçoive pas. La différence pour demain, c’est que je vais devoir assurer une heure et demi de show toute seule. En temps normal, avec mes musiciens, nous sommes six. Malheureusement, je ne pourrai pas danser sur scène comme j’ai l’habitude de le faire.
Vous avez sorti deux albums pour le moment (Letter to the Lord en 2011 et Faces en 2014). Quelle est la difference entre les deux?
Je pense que je n’étais pas dans le même état d’esprit. Lors de mon premier album, je n’avais que 19 ans, j’avais encore l’esprit d’une adolescente. Je trouve cet album plus naif et d’une certaine manière plus beau aussi. Mais à l’époque, je cherchais à plaire au public. Dans mon second album, j’ai essayé de me libérer de tout cela, même si c’est vraiment difficile.
Quels sont vos projets ?
Continuer dans la musique, c’est ce que j aime le plus. Sinon, je commence à ressentir l’envie de chanter en français. Tous mes morceaux étaient en anglais jusqu’à présent. Il est probable que sur mon prochain album, certains morceaux soient en français.
Gaëtan GUILAINE
